J'ai découvert ce film samedi soir (hé ouais je sors pas tout le temps... dingue... ) sur la première chaîne nationale. Et ma fois... ça se laisse regarder... Effectivement il y a toute la dénonciation des vétérans rejetés et non reconnu par Oncle Sam et consor. Finalement un bon petit film d'action sans grande prétention.
Ah oui, mention spéciale pour la scène finale où Rambo dit Johnny serre dans les bras le colonel en pleurant comme un bambin avec la fameuse voix que lui connaît... j'ai eu la banane jusqu'à la fin du générique.
Ouch, c'est du lourd... On est scotché à l'écran du début à la fin... C'est comme tous les films de ce genre... Si on se dit que de toute façon, c'est nul, ça n'existe pas, autant ne pas aller le voir, mais si on essaie de se mettre un peu dans la peau des personnages, ce qui est très facile, puisque tourné caméra sur l'épaule, et bien on en a pour notre fric...
Personnellement, une grande expérience cinématographique... Et le concept à la Blair Witch a été repensé et amélioré, je le trouve très crédible... Hier soir, je n'en suis pas ressorti indemne, ma femme non plus, on ne causait pas beaucoup à la fin du film...
M'enfin, je pense que c'est le genre de film que soit l'on adore, soit l'on déteste, mais pas au milieu...
Mais si vous avez aimé la guerre des mondes, I am a legend... Vous pouvez aller voir ce film sans problème...
Juste la fin qui... enfin bon, ça laisse la porte ouverte à une suite éventuelle, dont je me réjouis déjà...
ndlr : putain comme il est dégueuuuuu le monstre et ses rejetons... Alien à côté est un enfant de coeur je trouve.
Si tu penses avoir l'esprit motard, clique ici :Motard spirit
Ouch, c'est du lourd... On est scotché à l'écran du début à la fin... C'est comme tous les films de ce genre... Si on se dit que de toute façon, c'est nul, ça n'existe pas, autant ne pas aller le voir, mais si on essaie de se mettre un peu dans la peau des personnages, ce qui est très facile, puisque tourné caméra sur l'épaule, et bien on en a pour notre fric...
Personnellement, une grande expérience cinématographique... Et le concept à la Blair Witch a été repensé et amélioré, je le trouve très crédible... Hier soir, je n'en suis pas ressorti indemne, ma femme non plus, on ne causait pas beaucoup à la fin du film...
M'enfin, je pense que c'est le genre de film que soit l'on adore, soit l'on déteste, mais pas au milieu...
Mais si vous avez aimé la guerre des mondes, I am a legend... Vous pouvez aller voir ce film sans problème...
Juste la fin qui... enfin bon, ça laisse la porte ouverte à une suite éventuelle, dont je me réjouis déjà...
ndlr : putain comme il est dégueuuuuu le monstre et ses rejetons... Alien à côté est un enfant de coeur je trouve.
Ahahaha miam miammm... me réjouis de ce soir moua!
...
Mais si vous avez aimé la guerre des mondes, I am a legend... Vous pouvez aller voir ce film sans problème...
Euh je fais comment moi ? War of the Worlds est un monstrueux chef d'oeuvre avec de nombreux degrés de lectures et I am a Legend est un gros massacre et l'antithèse du materiau qu'il est censé adapté.
Je dois aller le voir ou non ??
Les mots ne sont qu’un bruit, ce ne sont pas eux qui font avancer l’histoire. - John McTiernan
Ce film fait partie de ceux dont la densité est tellement importante que tu ne sais pas par où débuter ton avis. Pas ressenti cela depuis Munich (film mineur d'un réalisateur surestimé). Alors quoi ? ben tout. Tout est admirablement pensé et soigné. La caractérisation des personnages y est exemplaire. L'aura surhumaine du tueur; la méticulosité du "nouveau riche"; la fatigue du sheriff. Le tout en 3 séquences de quelques secondes chacune. Les dialogues sont, comme on pouvait s'y attendre de la part des Coen, excellent, peu importe la gravité des propos ils raisonnent comme une musique dans les oreilles. Les réalisateurs jonglent avec la sensibilité des spectateurs, on passe de la tension à l'humour dans le même plan (la station service; le tête à tête entre le sheriff et la femme). Les acteurs sont totalement transformés. Ils pourraient tous être nominé pour les oscars, hormis peut-être le nouveau riche, ses épaules ne sont pas assez larges face à Tommy Lee et Javier. L'absence presque intégrale de musique renforce volontairement les bruitages. Intensifiant l'immersion. Le travail sur la photographie et l'éclairage sont remarquables et accentuent les caractères des personnages.
Actuellement le meilleurs film vu cette année. Loin devant Into The Wild et bien sûr Sweeney Todd
5/6 pas plus car ces merdiques salles Pathé nous ont bouffé le début du film.
Les mots ne sont qu’un bruit, ce ne sont pas eux qui font avancer l’histoire. - John McTiernan
Ce film fait partie de ceux dont la densité est tellement importante que tu ne sais pas par où débuter ton avis. Pas ressenti cela depuis Munich (film mineur d'un réalisateur surestimé). Alors quoi ? ben tout. Tout est admirablement pensé et soigné. La caractérisation des personnages y est exemplaire. L'aura surhumaine du tueur; la méticulosité du "nouveau riche"; la fatigue du sheriff. Le tout en 3 séquences de quelques secondes chacune. Les dialogues sont, comme on pouvait s'y attendre de la part des Coen, excellent, peu importe la gravité des propos ils raisonnent comme une musique dans les oreilles. Les réalisateurs jonglent avec la sensibilité des spectateurs, on passe de la tension à l'humour dans le même plan (la station service; le tête à tête entre le sheriff et la femme). Les acteurs sont totalement transformés. Ils pourraient tous être nominé pour les oscars, hormis peut-être le nouveau riche, ses épaules ne sont pas assez larges face à Tommy Lee et Javier. L'absence presque intégrale de musique renforce volontairement les bruitages. Intensifiant l'immersion. Le travail sur la photographie et l'éclairage sont remarquables et accentuent les caractères des personnages.
Actuellement le meilleurs film vu cette année. Loin devant Into The Wild et bien sûr Sweeney Todd
5/6 pas plus car ces merdiques salles Pathé nous ont bouffé le début du film.
Ca donne envie de le voir en tout cas !!
c'est quoi cette histoire de salle qui bouffe le début du film ????
Si tu penses avoir l'esprit motard, clique ici :Motard spirit
La Chambre 1408,
une adaptation d'une de ses nouvelle qui a parut dans "tout est fatal". Avec Samuel L. Jackson et John Cusack (connaissait pas du tout, très bon acteur)
Si vous aimez bien les films qui font peur (bouuuuuuu) allez-y avec une copine assez émotive c'est marrant ( )
En tout cas une très bonne adaptation de la nouvelle.
On dit : la nuit tous les chats sont gris. Faux : tous les chats dorment.
...
c'est quoi cette histoire de salle qui bouffe le début du film ????
C'est que dès les pub terminé, le projectionniste a mal transféré la bobine du film et sans doute que le projecteur a boujer.
Resultat, une partie de l'image apparaissait au plafond de la salle.
Cela a duré environ 2 minutes. Le gros problème, c'est qu'il s'agissait d'un long monologue. En en VOST c'était illisible !!
C'est la 3 ème fois que j'ai des bug aux Galeries
Les mots ne sont qu’un bruit, ce ne sont pas eux qui font avancer l’histoire. - John McTiernan
Dommage que ce film ne t'ait pas plus, car c'est un sacré scénario complexe et une sacré révolution technique. Et la musique de Silvestri est magistrale
Les mots ne sont qu’un bruit, ce ne sont pas eux qui font avancer l’histoire. - John McTiernan
Dommage que ce film ne t'ait pas plus, car c'est un sacré scénario complexe et une sacré révolution technique. Et la musique de Silvestri est magistrale
Je suis un peu déçu car l'histoire a vraiement un potentiel énorme... elle m'a plu mais je me dis qu'une trilogie aurait peut-être été bien pour développer la vie des persos... qu'on en apprennne plus sur eux, leurs peuples, leurs croyances... Euh par contre tu dis "scénario complexe" ??? Qu'est-ce qu'il y avait de complexe ??? La technique aussi m'a plu, j'ai bcp aimé les images... c'est très estétiques !!! Mais c'est juste que le résultat final m'a pas vraiment plu... certaines répliques ou actions sont kitches... J'ai passé un assez bon moment mais bof finalement
J'entends par scénario complexe, de nombreux thèmes, en vrac :
- l'arrivée du christianisme dans les peuples du nord
- la disparition des héros et des mythes dans ces peuples
- la réparation de ces erreurs
etc etc.
mais je te laisse lire le texte d'un type que je cottoye sur un autre forum :
Qu’est-ce que Beowulf a a dire ? Quelle est sa pertinence ?
Moi je trouve ce film absolument remarquable
Tout d’abord, sa simplicite. On est pas tres loin de la regle des trois unites qui presidaient aux tragedies classiques : unite de temps, unite de lieu, unite d’action (la seule entorse est l’ellipse au milieu du film). L’impression de huis-clos est tres forte : a la fois drame universel, et pourtant drame intime. Les memes trois lieux reviennent toujours : la salle des fetes, le château, la grotte (et aussi le rivage). Il y a comme un cote implacable des lieux : non, on ne sortira pas de cette salle, non on n’explorera pas plus avant : non, on restera dans cette economie dramatique : resserrer le temps et l’espace, c’est resserrer la tragedie, le destin.
Ainsi, on a une serie de tensions et d’affrontements, de paradoxes et de continuites. Ce film est le paradis de l’ambivalence.
Le film suit deux axes, quasiment geometriques, et pourtant contradictoires :
L’axe lineaire : le heros va tout droit. Et cette trajectoire est celle de sa gloire, de sa decadence et de sa mort. Apres tout, le destin est le plus court chemin jusqu'à la mort. Beowulf est un recit initiatique : celle d’un heros plein et puissant qui apprend a etre sage, qui boit jusqu’au bout l’amertume. Il y a une trajectoire du heros, et je suis sur que Campbell l’a tres clairement analyse (je cite Campbell au cas ou, on m’a dit que c’etait bien, alors je le fais, meme si j’ai quasiment pas lu, hehehe). Initiation : Beowulf, sourd, muet et aveugle, cretin en quelque sorte, apprend a ecouter, apprend a douter, apprend a etre sage. Il passe de Popeye a Socrate : de « chuis c’que chuis » a « Je sais que je ne sais pas ». (sans dec’, passer de Popeye a Socrate c’est une sacree evolution sur l’echelle de Darwin !). Beowulf est l’histoire d’un loup qui devient chien, d’un barbare insouciant qui apprend le poids du monde et du changement.
Cette trajectoire, lineaire, du jeune fou a l’assagi, est aussi celle du monde : un monde qui s’enrichit (ou s’appauvrit, c’est selon) de l’heritage chretien. Et la, je dois saluer l’intelligence du scenariste : effectivement, si on a etudie (ou au moins feuillete, comme votre serviteur) des sagas islandaises et norroises, on s’apercoit de cette rupture qui fait jour dans nombres d’entres elles. Quand on lit les sagas (oui bon d’accord, quand on lit des extraits des sagas – juste des extraits, les sagas ca fait au moins mille pages !!!), on se rend compte compte de cette evolution : on passe d’un heros vraiment heroique au premier degre, fort et courageux, a un martyr. Ca m’avait frappe dans je ne sais plus quelle saga, le roi se faisait trahir, et massacre par des traitres : son agonie etait mise en scene, sa non-resistance digne d’un martyr etait erigee en modele, il se retrouvait crucifie par les glaives adverses : bref, la digne mort d’un chretien. La faiblesse meme devient une valeur. Comme disait quelqu’un sur un autre topic : les perdants se mettent a ecrire l’histoire : c’est le Christianisme, renversement des valeurs. La faiblesse devient vertu : « Heureux les simples d’esprit ». Beowulf temoigne de cela : de cette irruption de cette ideologie etrangere, et de la derniere lutte des heros contre cette revanche des perdants : Beowulf, tout premier recit en langue anglaise qu’il est, temoigne de ce baroud d’honneur ultime, cet ultime banquet accorde a la gloire et a la renommée – les derniers heros meurent aussi. C’est le crepuscule d’un monde. Tout est fini. L’heritage est consume.
Et pourtant… qui pourrait dire que le film est fini a la fin ? Parce que cette fin non conclusive laisse le spectateur la bouche ouverte : et si on ne laisse pas de fin au spectacle, il y a cette petite chance que le spectacle subsiste dans le spectateur comme un point d’interrogation : ?
C’est la que l’axe circulaire rentre dans la danse :
- L’axe circulaire :
Circularite des lieux, tout d’abord. Economie des endroits : les personnages semblent condamnes a aller du rivage a la salle des banquets, de la salle des banquets a la grotte, a la salle des banquets encore, la grotte, le rivage, etc.
Circularite de la malediction : la meme histoire se repete, de roi en roi, de fils monstrueux en fils monstrueux. Le cycle est ininterrompu. La fin ouverte est la promesse d’un nouveau cycle. Tout va recommencer, encore et encore.
Circularite du mythe : la meme histoire est narree, encore et encore : la scene originaire de Beowulf mutilant et tuant Grendel se voit repetee par le spectacle avec le nain : la meme histoire se voit racontee plusieurs fois. Ce qui se joue dans le film Beowulf, c’est la transformation de la realite en mythe. Quels en sont les processus ? Est posee de maniere tres nette la question du temoignage : s’il n’y a personne pour temoigner de ce qui s’est passe, l’histoire est nulle et non avenue. Temoin les rodomontades de Beowulf et son exploit avec Brekka : tueur de monstres des profondeurs, mouaif ! Personne le croit avec ses salades. C’est ainsi que Beowulf epargne le chef barbare dont il vient de massacrer l’armee : « Laissez-le rentrer chez lui. Maintenant, il a une histoire a raconter ». Le role du temoin est essentiel, le role du confident, comme dans la tragedie antique… Et c’est ce qui ronge le heros (et sa relation avec les autres : regardez la reine) : c’est cette distance entre son plus fidele ami (qui sait, mais qui ne peut accepter la realite au fond de lui) et lui, entre son peuple et son veritable visage, entre son moi public et son moi prive. Or un vrai heros est plein et entier ; il ne souffre pas de dissimulation : Beowulf paiera et rachetera en meme temps cette distorsion de sa vie.
« Un mensonge repete 1000 fois devient verite » (proverbe chinois bien connu)
Beowulf, le heros, est a la fois, comme on l’a pointe, a la fois d’un ridicule fini (le mec cumule tous les defauts communement admis dans notre XXIeme siecle : hablerie, machisme, grandiloquence, ego gros comme une cathedrale, megalomanie, irritation, mythomanie, arrogance) et reste pourtant un heros. Mieux, il combine les deux : a la fois pur heros, et pur objet de ridicule, en meme temps.
Ce qui est interessant aussi, c’est le fait qu’il batisse sa vie sur un mensonge. Ce qui justement est contraire a l’archetype du heros.
En semiotique du discours (science qui se propose d’etudier les semes, ou les signes invariants constituifs des histoires et des mythes, entre autres), il y a un conte celebre :
Un dragon a 9 tetes terrorisait la lande. Un preux chevalier, un heros, s’offrit de combattre la bete. Il y parvint, mais fut terriblement blesse. Profitant de son incapacite temporaire, un traitre depita les tetes et revint clamer sa victoire aupres du roi. Or celui-ci avait promis sa fille a marier pour le heros qui terrasserait le dragon. La noce est fixee dans un an. Le jour de la ceremonie, un homme arrive (mais dis donc, qui est-ce ?). Il pretend avoir tue le dragon. On l’accuse de mentir. Le heros (car c’etait lui, tin-tin !) sort alors de sa poche les 9 langues des dragons qu’il avait tranche auparavant. Et voila : les langues s’ajustent parfaitement, le traitre est demasque, et le heros est rehabilite. S’ensuit en semiotique toute une reflexion entre l’illusion, le mensonge et la realite qu’il serait fastidieux d’etaler ici (surtout que je m’en souviens plus tres bien)
La ou le film Beowulf innove, c’est que le heros est le sujet lui-meme de sa propre dissimulation, avant que ca lui pete a la gueule. Le heros est a la fois le siege de la rectitude et de la traitrise. Le heros triche. Le heros ment. Et ca devient une de ses principales caracteristiques de heros ! Mais il regle le probleme en heros veritable, et ce n’est pas seulement la disparition de la menace qui a son importance, que la maniere dont la menace est ecartee ! En vrai heros, retrouvant ses reflexes et sa folie de jeune homme… de heros.
On le voit, Beowulf est beaucoup plus profond qu’on pourrait le croire a une premiere vue (« ouah, ca a l’air con ce truc ! » ou encore « mais c’est que c’est vraiment con ce truc ! »)
Ce film, je le pense, est interessant non seulement technologiquement, mais plutot et surtout au niveau des thematiques : un cycle eternel, des lignes de forces invariantes, et pourtant, cette nostalgie d’un rapport de forces perdu, et la degradation du heros en meme temps que sa refondation.
Les mots ne sont qu’un bruit, ce ne sont pas eux qui font avancer l’histoire. - John McTiernan
Inscription: 25/07/2005
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#511J'ai découvert ce film samedi soir (hé ouais je sors pas tout le temps... dingue...
) sur la première chaîne nationale. Et ma fois... ça se laisse regarder... Effectivement il y a toute la dénonciation des vétérans rejetés et non reconnu par Oncle Sam et consor. Finalement un bon petit film d'action sans grande prétention.
Ah oui, mention spéciale pour la scène finale où Rambo dit Johnny serre dans les bras le colonel en pleurant comme un bambin avec la fameuse voix que lui connaît... j'ai eu la banane jusqu'à la fin du générique.
Ah oui... et ce soir... CLoverfield!!!!

Inscription: 19/06/2007
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#512CLOVERFIELD PROJECT
Ouch, c'est du lourd... On est scotché à l'écran du début à la fin... C'est comme tous les films de ce genre... Si on se dit que de toute façon, c'est nul, ça n'existe pas, autant ne pas aller le voir, mais si on essaie de se mettre un peu dans la peau des personnages, ce qui est très facile, puisque tourné caméra sur l'épaule, et bien on en a pour notre fric...
Personnellement, une grande expérience cinématographique... Et le concept à la Blair Witch a été repensé et amélioré, je le trouve très crédible... Hier soir, je n'en suis pas ressorti indemne, ma femme non plus, on ne causait pas beaucoup à la fin du film...
M'enfin, je pense que c'est le genre de film que soit l'on adore, soit l'on déteste, mais pas au milieu...
Mais si vous avez aimé la guerre des mondes, I am a legend... Vous pouvez aller voir ce film sans problème...
Juste la fin qui... enfin bon, ça laisse la porte ouverte à une suite éventuelle, dont je me réjouis déjà...
ndlr : putain comme il est dégueuuuuu le monstre et ses rejetons... Alien à côté est un enfant de coeur je trouve.
Si tu penses avoir l'esprit motard, clique ici :Motard spirit
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#513Ahahaha miam miammm... me réjouis de ce soir moua!

Inscription: 28/09/2006
Localisation: La Croix
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#514Euh je fais comment moi ? War of the Worlds est un monstrueux chef d'oeuvre avec de nombreux degrés de lectures et I am a Legend est un gros massacre et l'antithèse du materiau qu'il est censé adapté.
Je dois aller le voir ou non ??
Les mots ne sont qu’un bruit, ce ne sont pas eux qui font avancer l’histoire. - John McTiernan
Inscription: 01/02/2006
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#515La cité de la peur avec les nuls....
depuis le temps que je cherchai ce dvd je l'ai enfin trouvé a City Disc cet après midi
On peut limiter la vitesse, mais rien ne peut freiner la passion!
Inscription: 16/02/2006
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#516Ratatouille, troooop cool !
La lutte se situe plus au niveau spirituel et vibratoire que matériel.
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#517C'est vrai qu'il est très très bon ce film!!!
Inscription: 28/09/2006
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#518Ce film fait partie de ceux dont la densité est tellement importante que tu ne sais pas par où débuter ton avis. Pas ressenti cela depuis Munich (film mineur d'un réalisateur surestimé). Alors quoi ? ben tout. Tout est admirablement pensé et soigné. La caractérisation des personnages y est exemplaire. L'aura surhumaine du tueur; la méticulosité du "nouveau riche"; la fatigue du sheriff. Le tout en 3 séquences de quelques secondes chacune. Les dialogues sont, comme on pouvait s'y attendre de la part des Coen, excellent, peu importe la gravité des propos ils raisonnent comme une musique dans les oreilles. Les réalisateurs jonglent avec la sensibilité des spectateurs, on passe de la tension à l'humour dans le même plan (la station service; le tête à tête entre le sheriff et la femme). Les acteurs sont totalement transformés. Ils pourraient tous être nominé pour les oscars, hormis peut-être le nouveau riche, ses épaules ne sont pas assez larges face à Tommy Lee et Javier. L'absence presque intégrale de musique renforce volontairement les bruitages. Intensifiant l'immersion. Le travail sur la photographie et l'éclairage sont remarquables et accentuent les caractères des personnages.
Actuellement le meilleurs film vu cette année. Loin devant Into The Wild et bien sûr Sweeney Todd
5/6 pas plus car ces merdiques salles Pathé nous ont bouffé le début du film.
Les mots ne sont qu’un bruit, ce ne sont pas eux qui font avancer l’histoire. - John McTiernan
Inscription: 19/06/2007
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#519Ca donne envie de le voir en tout cas !!
c'est quoi cette histoire de salle qui bouffe le début du film ????

Si tu penses avoir l'esprit motard, clique ici :Motard spirit
Inscription: 24/01/2008
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#520Pour les lecteurs de Stephen King:
La Chambre 1408,

)
une adaptation d'une de ses nouvelle qui a parut dans "tout est fatal". Avec Samuel L. Jackson et John Cusack (connaissait pas du tout, très bon acteur)
Si vous aimez bien les films qui font peur (bouuuuuuu) allez-y avec une copine assez émotive c'est marrant (
En tout cas une très bonne adaptation de la nouvelle.
On dit : la nuit tous les chats sont gris. Faux : tous les chats dorment.
Vous êtes perdus?
Inscription: 28/09/2006
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#521C'est que dès les pub terminé, le projectionniste a mal transféré la bobine du film et sans doute que le projecteur a boujer.
Resultat, une partie de l'image apparaissait au plafond de la salle.
Cela a duré environ 2 minutes. Le gros problème, c'est qu'il s'agissait d'un long monologue. En en VOST c'était illisible !!
C'est la 3 ème fois que j'ai des bug aux Galeries
Les mots ne sont qu’un bruit, ce ne sont pas eux qui font avancer l’histoire. - John McTiernan
Inscription: 06/08/2002
Localisation: Meyrin
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#522Bof de chez bof........
Inscription: 28/09/2006
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#523Dommage que ce film ne t'ait pas plus, car c'est un sacré scénario complexe et une sacré révolution technique. Et la musique de Silvestri est magistrale
Les mots ne sont qu’un bruit, ce ne sont pas eux qui font avancer l’histoire. - John McTiernan
Inscription: 06/08/2002
Localisation: Meyrin
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#524Je suis un peu déçu car l'histoire a vraiement un potentiel énorme... elle m'a plu mais je me dis qu'une trilogie aurait peut-être été bien pour développer la vie des persos... qu'on en apprennne plus sur eux, leurs peuples, leurs croyances... Euh par contre tu dis "scénario complexe" ??? Qu'est-ce qu'il y avait de complexe ???
La technique aussi m'a plu, j'ai bcp aimé les images... c'est très estétiques !!! Mais c'est juste que le résultat final m'a pas vraiment plu... certaines répliques ou actions sont kitches... J'ai passé un assez bon moment mais bof finalement 
Inscription: 28/09/2006
Localisation: La Croix
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#525J'entends par scénario complexe, de nombreux thèmes, en vrac :
- l'arrivée du christianisme dans les peuples du nord
- la disparition des héros et des mythes dans ces peuples
- la réparation de ces erreurs
etc etc.
mais je te laisse lire le texte d'un type que je cottoye sur un autre forum :
Qu’est-ce que Beowulf a a dire ? Quelle est sa pertinence ?
Moi je trouve ce film absolument remarquable
Tout d’abord, sa simplicite. On est pas tres loin de la regle des trois unites qui presidaient aux tragedies classiques : unite de temps, unite de lieu, unite d’action (la seule entorse est l’ellipse au milieu du film). L’impression de huis-clos est tres forte : a la fois drame universel, et pourtant drame intime. Les memes trois lieux reviennent toujours : la salle des fetes, le château, la grotte (et aussi le rivage). Il y a comme un cote implacable des lieux : non, on ne sortira pas de cette salle, non on n’explorera pas plus avant : non, on restera dans cette economie dramatique : resserrer le temps et l’espace, c’est resserrer la tragedie, le destin.
Ainsi, on a une serie de tensions et d’affrontements, de paradoxes et de continuites. Ce film est le paradis de l’ambivalence.
Le film suit deux axes, quasiment geometriques, et pourtant contradictoires :
L’axe lineaire : le heros va tout droit. Et cette trajectoire est celle de sa gloire, de sa decadence et de sa mort. Apres tout, le destin est le plus court chemin jusqu'à la mort. Beowulf est un recit initiatique : celle d’un heros plein et puissant qui apprend a etre sage, qui boit jusqu’au bout l’amertume. Il y a une trajectoire du heros, et je suis sur que Campbell l’a tres clairement analyse (je cite Campbell au cas ou, on m’a dit que c’etait bien, alors je le fais, meme si j’ai quasiment pas lu, hehehe). Initiation : Beowulf, sourd, muet et aveugle, cretin en quelque sorte, apprend a ecouter, apprend a douter, apprend a etre sage. Il passe de Popeye a Socrate : de « chuis c’que chuis » a « Je sais que je ne sais pas ». (sans dec’, passer de Popeye a Socrate c’est une sacree evolution sur l’echelle de Darwin !). Beowulf est l’histoire d’un loup qui devient chien, d’un barbare insouciant qui apprend le poids du monde et du changement.
Cette trajectoire, lineaire, du jeune fou a l’assagi, est aussi celle du monde : un monde qui s’enrichit (ou s’appauvrit, c’est selon) de l’heritage chretien. Et la, je dois saluer l’intelligence du scenariste : effectivement, si on a etudie (ou au moins feuillete, comme votre serviteur) des sagas islandaises et norroises, on s’apercoit de cette rupture qui fait jour dans nombres d’entres elles. Quand on lit les sagas (oui bon d’accord, quand on lit des extraits des sagas – juste des extraits, les sagas ca fait au moins mille pages !!!), on se rend compte compte de cette evolution : on passe d’un heros vraiment heroique au premier degre, fort et courageux, a un martyr. Ca m’avait frappe dans je ne sais plus quelle saga, le roi se faisait trahir, et massacre par des traitres : son agonie etait mise en scene, sa non-resistance digne d’un martyr etait erigee en modele, il se retrouvait crucifie par les glaives adverses : bref, la digne mort d’un chretien. La faiblesse meme devient une valeur. Comme disait quelqu’un sur un autre topic : les perdants se mettent a ecrire l’histoire : c’est le Christianisme, renversement des valeurs. La faiblesse devient vertu : « Heureux les simples d’esprit ». Beowulf temoigne de cela : de cette irruption de cette ideologie etrangere, et de la derniere lutte des heros contre cette revanche des perdants : Beowulf, tout premier recit en langue anglaise qu’il est, temoigne de ce baroud d’honneur ultime, cet ultime banquet accorde a la gloire et a la renommée – les derniers heros meurent aussi. C’est le crepuscule d’un monde. Tout est fini. L’heritage est consume.
Et pourtant… qui pourrait dire que le film est fini a la fin ? Parce que cette fin non conclusive laisse le spectateur la bouche ouverte : et si on ne laisse pas de fin au spectacle, il y a cette petite chance que le spectacle subsiste dans le spectateur comme un point d’interrogation : ?
C’est la que l’axe circulaire rentre dans la danse :
- L’axe circulaire :
Circularite des lieux, tout d’abord. Economie des endroits : les personnages semblent condamnes a aller du rivage a la salle des banquets, de la salle des banquets a la grotte, a la salle des banquets encore, la grotte, le rivage, etc.
Circularite de la malediction : la meme histoire se repete, de roi en roi, de fils monstrueux en fils monstrueux. Le cycle est ininterrompu. La fin ouverte est la promesse d’un nouveau cycle. Tout va recommencer, encore et encore.
Circularite du mythe : la meme histoire est narree, encore et encore : la scene originaire de Beowulf mutilant et tuant Grendel se voit repetee par le spectacle avec le nain : la meme histoire se voit racontee plusieurs fois. Ce qui se joue dans le film Beowulf, c’est la transformation de la realite en mythe. Quels en sont les processus ? Est posee de maniere tres nette la question du temoignage : s’il n’y a personne pour temoigner de ce qui s’est passe, l’histoire est nulle et non avenue. Temoin les rodomontades de Beowulf et son exploit avec Brekka : tueur de monstres des profondeurs, mouaif ! Personne le croit avec ses salades. C’est ainsi que Beowulf epargne le chef barbare dont il vient de massacrer l’armee : « Laissez-le rentrer chez lui. Maintenant, il a une histoire a raconter ». Le role du temoin est essentiel, le role du confident, comme dans la tragedie antique… Et c’est ce qui ronge le heros (et sa relation avec les autres : regardez la reine) : c’est cette distance entre son plus fidele ami (qui sait, mais qui ne peut accepter la realite au fond de lui) et lui, entre son peuple et son veritable visage, entre son moi public et son moi prive. Or un vrai heros est plein et entier ; il ne souffre pas de dissimulation : Beowulf paiera et rachetera en meme temps cette distorsion de sa vie.
« Un mensonge repete 1000 fois devient verite » (proverbe chinois bien connu)
Beowulf, le heros, est a la fois, comme on l’a pointe, a la fois d’un ridicule fini (le mec cumule tous les defauts communement admis dans notre XXIeme siecle : hablerie, machisme, grandiloquence, ego gros comme une cathedrale, megalomanie, irritation, mythomanie, arrogance) et reste pourtant un heros. Mieux, il combine les deux : a la fois pur heros, et pur objet de ridicule, en meme temps.
Ce qui est interessant aussi, c’est le fait qu’il batisse sa vie sur un mensonge. Ce qui justement est contraire a l’archetype du heros.
En semiotique du discours (science qui se propose d’etudier les semes, ou les signes invariants constituifs des histoires et des mythes, entre autres), il y a un conte celebre :
Un dragon a 9 tetes terrorisait la lande. Un preux chevalier, un heros, s’offrit de combattre la bete. Il y parvint, mais fut terriblement blesse. Profitant de son incapacite temporaire, un traitre depita les tetes et revint clamer sa victoire aupres du roi. Or celui-ci avait promis sa fille a marier pour le heros qui terrasserait le dragon. La noce est fixee dans un an. Le jour de la ceremonie, un homme arrive (mais dis donc, qui est-ce ?). Il pretend avoir tue le dragon. On l’accuse de mentir. Le heros (car c’etait lui, tin-tin !) sort alors de sa poche les 9 langues des dragons qu’il avait tranche auparavant. Et voila : les langues s’ajustent parfaitement, le traitre est demasque, et le heros est rehabilite. S’ensuit en semiotique toute une reflexion entre l’illusion, le mensonge et la realite qu’il serait fastidieux d’etaler ici (surtout que je m’en souviens plus tres bien)
La ou le film Beowulf innove, c’est que le heros est le sujet lui-meme de sa propre dissimulation, avant que ca lui pete a la gueule. Le heros est a la fois le siege de la rectitude et de la traitrise. Le heros triche. Le heros ment. Et ca devient une de ses principales caracteristiques de heros ! Mais il regle le probleme en heros veritable, et ce n’est pas seulement la disparition de la menace qui a son importance, que la maniere dont la menace est ecartee ! En vrai heros, retrouvant ses reflexes et sa folie de jeune homme… de heros.
On le voit, Beowulf est beaucoup plus profond qu’on pourrait le croire a une premiere vue (« ouah, ca a l’air con ce truc ! » ou encore « mais c’est que c’est vraiment con ce truc ! »)
Ce film, je le pense, est interessant non seulement technologiquement, mais plutot et surtout au niveau des thematiques : un cycle eternel, des lignes de forces invariantes, et pourtant, cette nostalgie d’un rapport de forces perdu, et la degradation du heros en meme temps que sa refondation.
Les mots ne sont qu’un bruit, ce ne sont pas eux qui font avancer l’histoire. - John McTiernan