Vous avez maté quoi ??

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Ratatouille c'est mon prochain film. Etonnant ce que tu dis Morg, j'ai plusieurs avis qui me disent que, justement, Pixar s'oriente de plus en plus vers les adultes.

en attendant :
IMAGE(<a href="http://chrisallensite.com/wordpress/images/poster_transformers_new2.jpg" rel="nofollow">http://chrisallensite.com/wordpress/images/poster_transformers_new2.jpg</a>)
C'est quand même moyen mais Bay c'est un peut améliorer, et donc rapproché de son The Rock. Je vais commencer par les éléments appréciable du film. Tout d'abord le travail d'ILM, les CGI sont très réaliste, bluffant (Megatron est incroyable, le plus réussi). Certaines séquences étaient intéressante tel que chaque transformations qui étaient vues d'un angle ou d'un mouvement différent. L'arrivée des gentils sur terre, très mystique. Ou encore le court gunfight entre le radio-CD et les hackers (la caméra façon Operation Espadon). Et les combats urbains sont scotchant. Par contre le film et bourré ras la gueule de défaut. Hormis la pub pour les vhc GM (ça je m'en fous car je les trouve magnifique ces voitures) c'est les autres qui me font mal car pas du tout intégrée de manière légère; l'Ipod; Ebay; Panasonic; Nokia... Ah j'oubliais, le scénario bidon. "On est poursuivit par des monstres d'acier de 6m de haut et on va se planquer en ville, c'est plus sûr" bonjour le militaire. L'histoire du petit veau et de la belle, ça ne nous intéresse pas, on veut voir les robots. Ensuite les gags à la con, entre le prout du pitaine et celle du hacker dans la salle d'interrogatoire (d'ailleurs pourquoi sont-ils 2 suspects dans la même pièce ?). Autre gros défaut, les combats sont souvent filmés en gros plan, dommage. La liste n'est pas exhaustive évidemment.

un tout petit 3/6

(Pauv' Spielberg, au moins Shia leboeuf pourra faire un bon Indy junior II)

Les mots ne sont qu’un bruit, ce ne sont pas eux qui font avancer l’histoire. - John McTiernan

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Mon avis...
Au menu, PIXAR vous propose en VOST évidemment :

Mise en bouche
Lifted
Le court métrage qui précède habituellement le film principal
Aucun dialogue mais les expressions faciales des personnages sont ahurissant
On a déjà l'eau à la bouche pour la suite

1ère entrée
Ratatouille débute
On fait la connaissance du rat le plus Totoro du monde
Ainsi que sa place marginale dans la colonie de son père
Il nous fait découvrir un monde graphiquement fluide
Dont le réalisme est accentué sur les rongeurs et la naïveté sur les humains

2nde entrée
La découverte du restaurant de Bernard Loiseau et de la cuisine
Cette fois ci c'est certain, On va se régaler
La mise en scène ras du sol provoque une immersion total
Nous sommes un rat
L'environnement professionnel dans la cuisine est bien représenté
La vision des plats ouvre l'appétit
Et les dialogues avec l'accent français sont succulents

3ème entrée
Le rapport fusionnel mais impossible entre le jeune cuisinier et notre héro
L'apprentissage laborieux, représentation du conflit intérieur de Remy
Propice a des séquences humoristiques délicieuse
Présentation du "cuisinier" adepte du profit surgelé et inquiet pour sa position confortable

Plat principal
La découverte du fils accentuant le conflit entre le petit cuisinier et ce fils
Droit successoral et jalousie
Notre rongeur n'en est pas pour autant mis de côté, retombant sur sa famille
Provoquant chez Remy le doute et un besoin de rachat envers eux
La relative incompatibilité entre cuisine/colonie reconnaissance/rat Remy/Linguini

Plateau de fromage
"Tout le monde peut être cuisinier"
La réconciliation, surpasser les préjugés et choisir
Un retour en enfance et au plaisir simple magistral
Représenté par Ego qui, n'avait jamais ressenti l'amour qui peut dégager de la confection d'un met
Lui permettant de retomber dans la naïveté
Comme nous ressentons autant de plaisir à voir un grand film d'animation

Dessert
La lecture de la critique,
Un résumé du métrage,
Un résumé de la vie

Un grand cru qui reste longtemps longtemps en bouche
PIXAR c'est 5 étoiles

Les mots ne sont qu’un bruit, ce ne sont pas eux qui font avancer l’histoire. - John McTiernan

IMAGE(<a href="http://www.aullidos.com/imagenes/caratulas/cronos.jpg" rel="nofollow">http://www.aullidos.com/imagenes/caratulas/cronos.jpg</a>)

La naissance d'un génie. Guillermo s'approprie le mythe du vampire de manière originale. Une relation touchante entre Jesus Grissss et sa petite fille. Les maquillages manque de crédibilité. Interessant de constater que Pan's Labyrinth reprend certaines idées comme le phasme ou l'insecte sortant d'une statue.
4/6

Et special dédicace à Vaerbal Kint :

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Model de scénario. Un casting incroyable qui livre une excellente prestation. Réalisation direct et efficace. Sauf pour l'origine de Kaizer Sauzé (orthographe ?). 5 dernières minutes anthologiques !!
5/6

Les mots ne sont qu’un bruit, ce ne sont pas eux qui font avancer l’histoire. - John McTiernan

"King Kunu" wrote:

IMAGE(<a href="http://thecia.com.au/reviews/b/images/black-sheep-poster-0.jpg" rel="nofollow">http://thecia.com.au/reviews/b/images/black-sheep-poster-0.jpg</a>)
Alors là surprise. SPOILER
Des moutons qui se rebellent et bouffe des hippies et des éleveurs. Ouais ça sent le gros Z façon Dinocroc (en mieux) ou autres San Helving's film... Ben pas vraiment en fait. A part le sujet qui prête à sourire, volontairement sans doute, c'est un vrai film. Avec une cohérence dans la réalisation. Je pense certains thèmes (la cuisine-la grand-mère) qui apparaissent de manière similaire. On voit que le metteur en scène ne souhaite pas uniquement filmer un enchaînement de scène gore entrecoupée de gag potache (parfois les 2 fusionnent) son lot de meurtres bien crades. La Compté est vraiment magnifique. Aucune situation sociale n'est épargnée (évidemment elles sont très stéréotypées), les écolos, les hippies, les naïfs, les scientifiques, les riches, les multinationales. Dommage que la scène du 1er combat entre le hippie-mouton et les 2 héros ne soit aussi illisible.
5/6

IMAGE(<a href="http://kinomax.fr/images/Poster%20Hot%20Fuzz.jpg" rel="nofollow">http://kinomax.fr/images/Poster%20Hot%20Fuzz.jpg</a>)
Le cinéma d'action en prend plein la figure. Des références "en veux-tu en voilà" certaines grossières, mais pas toutes. Un rythme qui ne faibli pas. Au contraire. Un mise en scène lisible (ayant vu avant le 28 weeks later....). De l'humour british et également de l'émotion, chaque fois désamorcée par un gag fun (si si, la scène du bar avec l'explication de la mort de la mère). Et les auteurs n'ont pu s'empêcher de mettre une louche de gore. Mais par petite touche hein.
5/6

IMAGE(<a href="http://www.stuff.co.nz/images/295082.jpg" rel="nofollow">http://www.stuff.co.nz/images/295082.jpg</a>)
SPOILER léger
Le produit de base de Danny Boyle était déjà un sacré morceau. Avec une ouverture sur une suite qui était très intéressant. Alors ? Après une introduction très bien foutue et intimiste, tout foire dès que le gosse entre. S'en suit un bordel filmique incompréhensible. le quart d'heure final de Sunshine est d'une limpidité à côté de cette séquence. Si cela dure tout le long de cette manière, ça va être épuisant. Et c'est le cas. Difficile de s'impliquer totalement dans le film lorsque dès que la tension monte (ce qui arrive souvent durant le métrage) tout le soufflé retombe causé par cette caméra épaule pour faire vrai et ce découpage irréel. Le message politique ? ben franchement je ne le trouve pas très accusateur, la réaction militaire est totalement logique dans les circonstances décrites. Dommage car des scènes couillues, violentes et jubilatoires il y en a. L'intro justement; le meurtre sauvage de la femme/mère d'une violence rarement vu au cinéma; le coup du fauchage, on l'espérait en le voyant et il l'a fait; la scène dans le noir même si elle est pompée sur The Descent
3/6

J'en connais un qui est allé au NIFFF (Neuchatel International Fantastic Film Festival) Icon biggrin

En tout cas cet été j'ai vu Hot Fuzz à l'open air du Nifff, 500 personnes pliées de rire tout du long...c'est un bon souvenir!
Il y'avait quand même des scènes d'anthologie dans ce film!

A part ca dans l'actualité, j'étais cette semaine voir le film
"La nuit nous appartient"
Un policier-drame avec une mise en scène démoniaque, des acteurs excellents (Joaquin Phoenix. Markl Wahlberg, Eva Mendes, etc..)
Honnêtement, c'est sans doute un des meilleurs films policiers qui m'ait été donné de voir Icon wink

L'histoire en résumé: Bobby dirige une boite très en vue à New York, dans les années 80. Elle est en possesion de la mafia russe qui l'utilise également comme plaque tournante pour son trafic de drogue.
Le problème est que la mafia déclare la guerre à la police, plus précisément à des membres de la famille de Bobby.
Il se trouve entre deux feux...
Un film très prenant que je vous conseille vivement Icon smile

Born to Ride

Oulà le gros déterrage de topic (le mien qui plus est. C'est un honneur).
Dans ce cas j'en profite.
Oui je me suis rendu au NIFFF avec ma belle. Vivement l'année prochaine.

Alors pour le dernier film vu au cinoche et ça date, je recopie mon avis poster sur un forum de cinéma, certe elle est courte au vu du nombre de sujet traité par le film sans parler de la technique (pour laquelle une majorité de gens n'on pas du tout compris l'intérêt qu'elle apporte) :

IMAGE(<a href="http://medias.fluctuat.net/films-posters/1/0/10259/la-legende-de-beowulf/affiche-1-poster.jpg" rel="nofollow">http://medias.fluctuat.net/films-posters/1/0/10259/la-legende-de-beowulf/affiche-1-poster.jpg</a>)

Vu le film en VOST 2D. Au début le manque de fluidité dérange. Sentiment qui s'estompe dès l'énorme plan séquence entre la taverne et Grendel (plan qui m'a rappelé celui de Ratatouille). Par contre la rigidité de la reine demeure jusqu'a ce qu'elle devienne vieille. D'ailleurs ce personnage avait sacrément tendance à me sortir du film. Trop potiche à mon goût (et vas y que je te joue de la harpe en chantant une douce mélopée). Ensuite à part les chevaux, le reste est bluffant, mention spéciale à Crispin Glover, le personnage le plus touchant et le meilleur exemple AMHA de la mocap. Trop de moment marquant pour tous les énumérés.

Le rythme n'est pas bancale malgré de nombreux et long dialogue, ceux-ci étant important et l'accent "nordique", si je ne m'abuse, est savoureux (quid de la VF ??). Les sujets traités laissent libre court à la réflexion au spectateur, la fin des mythe; l'arrivée du christianisme; le cerveau phallique du mâle; la descendance et j'en oublie.

Concernant le score de Silvestri, je le trouve d'une puissance incroyable, quel choque lors de la tempête marine pour l'arrivée de Beowulf. Ce sera l'achat de la semaine. (Par contre c'est quoi cette chanson pourrie lors du générique de fin ??).

5/6

Les mots ne sont qu’un bruit, ce ne sont pas eux qui font avancer l’histoire. - John McTiernan

Ouais sur certains forums on a le droit à la pelle et à la pioche (en images) quand on déterre un topic Icon lol
je faisais une recherche et voilà, je trouve que c'est un topic intéressant et qu'il mérite d'être en haut de la liste!

Concernant le NIFFF, pour l'année prochaine on s'y retrouvera histoire de boire une mousse! J'y suis bénévole depuis 2-3 ans et c'est vraiment une bonne équipe, on fait des bouffes après le festival etc.

Beowulf a essuyé d'assez mauvaises critiques à ce que je sais, mais peut-être que j'aurai l'occasion de le voir bientôt en dvd ou autres.
Un film qui s'en rapproche j'imagine est 300! Des images vraiment bluffantes! L'histoire était pas mal non plus mais c'était vraiment une claque visuelle.

Icon eek

Born to Ride

Envisageable pour le NIFFF.

300 m'avais également bluffé en salle. Mais à la revoyure en DVD, c'est pas ça. Les défauts apparaissent (manque de profondeur des thèmes abordés; profondeur des décors; la dynamique des actions qui diffèrent, etc).

Par contre aucun lien avec Beowulf car ce film est techniquement différent (j'ai en stock un article intéressant d'Alain Bordas sur la performance capture qui est excellent, si jamais) et le sujet est bien plus dense. Mais il y aurait trop de chose à dire sur ce film. Le manque d'intérêt porté au film par les gens est surtout dû à l'ignorance et l'incompétence des journalistes sur le principe technique utilisé par Zemeckis (ce que j'ai pu lire dans les journaux gratuits était sidérant de n'importe quoi).

Dans le top 3 de l'année derrière Zodiac et Ratatouille

Les mots ne sont qu’un bruit, ce ne sont pas eux qui font avancer l’histoire. - John McTiernan

IMAGE(<a href="http://www.lesfilms.org/photos/affiches/7985-aff-american-gangster.jpg" rel="nofollow">http://www.lesfilms.org/photos/affiches/7985-aff-american-gangster.jpg</a>)

Très grand film, je le conseille vraiment... Il est long mais on ne s'ennuie pas et les acteurs jouent bien, comme d'hab pour Russel et Denzel !! Icon wink

IMAGE(<a href="http://img404.imageshack.us/img404/3360/huntoxwwhe4bq0.jpg" rel="nofollow">http://img404.imageshack.us/img404/3360/huntoxwwhe4bq0.jpg</a>)
Si tu penses avoir l'esprit motard, clique ici :Motard spirit

IMAGE(<a href="http://img70.imageshack.us/img70/8347/fullmetalalchemistid7.jpg" rel="nofollow">http://img70.imageshack.us/img70/8347/fullmetalalchemistid7.jpg</a>)

Munich, Allemagne, 1923. Cela fait maintenant deux ans qu’Edward Elric a été projeté dans le monde réel, laissant derrière lui son pays, ses amis et son jeune frère Alphonse. Dépouillé de ses pouvoirs d’alchimiste, il s’est mis à étudier la fuséologie en compagnie d’Alfons Heiderich, un jeune homme qui ressemble étrangement à son frère, dans l’espoir de trouver un jour un moyen de rentrer chez lui. Jusqu’à présent, ses efforts ont été infructueux. De son côté, lui aussi décidé à retrouver son frère, Alphonse Elric a continué d’explorer les mystères de l’art alchimique. Les efforts des deux frères pour se retrouver vont à nouveau les plonger au cœur d’une série d’événements qui pourraient bien semer le chaos et la destruction dans leurs deux mondes…

Trop chouette!

Mais suis super subjectif sur ce coup-là, car j'adore la série du meme nom!

IMAGE(<a href="http://img161.imageshack.us/img161/1392/dallasbarr9sw9.jpg" rel="nofollow">http://img161.imageshack.us/img161/1392/dallasbarr9sw9.jpg</a>)

IMAGE(<a href="http://www.cinemotions.net/data/films/0201/95/1/affiche_Barbapapa_1973_1.jpg" rel="nofollow">http://www.cinemotions.net/data/films/0201/95/1/affiche_Barbapapa_1973_1.jpg</a>)

super d'avoir deux enfants malade a la maison

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page 20

IMAGE(<a href="http://www.gloubix.ch/bannieres/servanne.jpg" rel="nofollow">http://www.gloubix.ch/bannieres/servanne.jpg</a>)

Pour reprendre Beowulf...

Je viens de le voir.

Visuellement, c'est bien sans être grandiose.
Pour le reste, on ne se fait pas trop chier... à une condition... Que l'on comprenne le film immédiatement pour ce qu'il est: le récit de la fin des mythes, de la nature violente, des mondes de démons et de dieux, et l'arrivée du christianisme
Beowulf est le héros qui symbolise la victoire sur les forces chthoniennes du passé. C'est le Père qui impose la (nouvelle) culture sur les forces incontrôlées de la nature...

Là le film devient passionnant car il est riche en symbolique. Par exemple on peut trouver la reine jeune potiche au possible... C'est très bien comme ça car, en ces temps païens la femme est soit rien, soit extrêmement dangereuse: le rôle tenu par A. Jolie. En devenant vielle elle prend du "corps" alors que le héros tue la descendance monstrueuse du démon femme ...

Etc....

Etc...

On peut s'amuser ainsi presque à l'infini...

IMAGE(<a href="http://img70.imageshack.us/img70/3928/bancopierwx1.jpg" rel="nofollow">http://img70.imageshack.us/img70/3928/bancopierwx1.jpg</a>)

***** S i - t u - e s - p r e s s é -, f a i s - u n - d é t o ur ******

Je te plussoie qayx. Raison pour laquelle à mon avis le film n'a pas eu de succès. La majorité des gens s'attendait à un enième Shrek (je ne le mets pas en gras volontairement).
Sinon :

IMAGE(<a href="http://films.blog.lemonde.fr/files/artificial_intelligence.jpg" rel="nofollow">http://films.blog.lemonde.fr/files/artificial_intelligence.jpg</a>)
Oui, en effet, il m'a fallut du temps avant de pouvoir voir cette perle. "Steven ne sera jamais Kubrick na na na" "Spielby est un profiteur fainéant" "Kubrick aurait fait nettement mieux". Possible ou pas. En tout cas, que faudra t'il à Steven pour qu'il n'ait plus cette étiquette de "faiseur de film familiaux gentillet" ? AMHA rien, c'est plutôt les gens qui le prétendent qui devraient enlever laa merde qu'ils ont devant les yeux. Ce film est d'une tristesse étouffante. Cet enfant (oui oui, c'est enfant) qui recherche éternellement un amour réciproque au sien. Personnage qu'on empêche de sortir de la bulle dans laquelle il a été mis, qui tente de briser la séparation entre le monde mécanique et biologique (éléments mis en scène de manière somptueuse dans la 1ère partie; le repas; le lit du fils malade; les reflets; le rétroviseur, etc...). Haley Joel Osment, dont la prestation explose totalement celle de 6ème Sens ne fait que souffrir durant tout le métrage. SPOILERet la disparition de tout être vivant n'est pas ce qui est des plus joyeuse comme fin FIN SPOILER

j'en ai pleuré/6

Les mots ne sont qu’un bruit, ce ne sont pas eux qui font avancer l’histoire. - John McTiernan

encore un Spielberg (il est fort, c'est pas de ma faute)

IMAGE(<a href="http://www.atinternet.com/cinema/saving/images/cover.gif" rel="nofollow">http://www.atinternet.com/cinema/saving/images/cover.gif</a>)

Beaucoup estime que le film se résume à une intro de folie (c'est le cas) avec un final puissant (c'est le cas) et un milieu mou (c'est pas le cas). Je trouve en effet que toute la partie centrale du film est la plus passionnante. Cela est dû à l'intérêt porté au lien entre les personnages; des conséquences de la guerres sur chaque homme (c'est sûr que un plan sur un vétéran à qui il manque une jambe après le conflit, c'est beaucoup plus facile à montrer que l'impact pendant la guerre); le poids des décisions ordonnées. Le cas est simple comment justifier l'envoi à la boucherie de 8 hommes pour permettre à un soldat inconnu de rentrer chez lui. Là est toute l'importance du Cap Miller, ses hommes lui font une entière confiance alors qu'ils sont contre la mission. Ils ne répondent pas aux ordres de l'Etat-Major mais suivent leur Capitaine. Il possède l'autorité naturelle. Ces hommes ignorent tout de lui, d'ailleurs la séquence ou l'interprète demande d'où vient le Cap, ses camarade lui répondent "il a été assemblé avec des restes de GI" démontre magistralement tout le mystère du personnage ainsi que l'aura et la confiance qu'il dégage auprès de ces subordonnés. Cette confiance est mise à mal lors de l'attaque du poste antenne avec la mitr. 42. Miller se détourne de la mission, du coup il fait part d'un manque de confiance envers ses supérieurs à lui (l'EM). Ce qui provoque une réaction en chaîne et qui se termine au niveau des soldats. Parfaitement explicite lors de l'élaboration de la tactique d'attaque de la colline, les hommes du capitaine ne le suive plus. Le résultat de l'erreur du supérieur, on la connait. La seconde erreur de Miller parvient directement après la prise de position. Lors du pétage de plomb de ces hommes. En effet, au lieu de maintenir une conduite stricte et serrée (plus les hommes sont susceptible de craquer, faiblir, etc, plus il faut resserrer la bride), il laisse aller provoquant une discorde des plus tendue. Là encore le film est d'une justesse à faire pâlir beaucoup d'autres films de guerre, car c'est le moment ou décide Miller de se dévoiler ( en tout cas c'était maintenant ou jamais), de faire part de sa vie civile, de sa profession. Des éléments qui permettent de se réaffirmer dans son détachement. Non pas par le grade, impossible au vu des circonstances (un soldat tient déjà tête à un supérieur à ce moment là) mais à nouveau par son aura.

Bref, je voulais juste décrire un peu quelques scènes qui peuvent paraître anodines dans ce film alors qu'elles sont tout bonnement somptueuses d'écriture et d'interprétation. J'aimerai pouvoir développer encore plus mais là je fatigue.

Les mots ne sont qu’un bruit, ce ne sont pas eux qui font avancer l’histoire. - John McTiernan

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Blood Diamond à l'instant.
Dans la lignée de Lord of War qui est incroyable aussi.

La lutte se situe plus au niveau spirituel et vibratoire que matériel.