Trans Himalaya

Oh blague à part, je n'ai pas encore tout à fait réalisé pour cet été; mais ce périple himalayen; ça va bien être la big claque ...

Et alors cette Royal Enfield Bullet; elle se défend bien ? ce n'est pas trop un boulet ??

Mais cela dit, ça va vraiment être un - sacré- épisode de voyage moto, magnifié par une dimension mystique tout à fait hors norme,
que l'on trouve seulement en Inde à cette ampleur. . ,

Merci Jamon pour prendre la peine d'envoyer des news !

Why not . . . mais . . .

J - 15

Alors voilà, de retour de ce périple moto en Himalaya indien.

Escale tout d’abord à Helsinki ; promenade des plus plaisante en ville ainsi que dans le port de cette bien agréable capitale scandinave, baignée d’un généreux soleil de midi.

Les habitants profitant allègrement des douceurs éphémères dans les rues places et promenades; la nonchalance estivale omniprésente, mais aussi qui sait, les blondes indigènes -symboliquement vêtues- rendirent un peu plus laborieux le retour à l’aéroport ..

Crépuscule rougeoyant et vol de nuit, par delà les immensités de la Russie, ses cités étendues avec leurs lueurs qui scintillent dans la pénombre, et les contrées endormies du Moyen-orient.

Arrivée à Delhi ; là ce n’est plus un voyage mais plutôt de l’immersion.

Un peu comme un sachet de thé plongé dans la frémissante marmite indienne, contraint de facto à se défaire de toutes ses références propres,
pour en échange,
se laisser gagner par un flegme, un détachement à l’épreuve de tout … vraiment ..

Peu après, envol pour le Ladakh ; Leh.
Verdoyante capitale de province, sise à déjà 3500mètres d’altitude, entourée de cordillère himalayenne.
On y est.

Et là, le surlendemain c’est le départ en moto; on est une dizaine, emmené par Steven le guide,

Contact avec ces paysages hors normes, où tous les superlatifs, qualificatifs et autres mots sont vraiment à la peine pour suivre,
tel un vol d’étourneaux dérouté par l’immensité tant horizontale que verticale.

Ne subsistent que le silence et une contemplation que l'on espère sans fin…

Ces images pourraient peut être en restituer quelques impressions … :

http://www.facebook.com/media/set/?set=a.4510598131571.183825.1489143170&type=1#!/media/set/?set=a.4510598131571.183825.1489143170&type=3

Au terme de ce voyage moto, avec quelques uns, nous avons parcouru encore une trentaine de kilomètres en rafting sur la âpre et bouillonnante rivière Zanskar, qui lacère en douceur le vaste cirque montagneux éponyme.

Ce dernier se présente comme le grand frère du canyon du Verdon.

Au vu de sa prestance, de ses aplombs et de toutes ses rocailles acérées ; nulle envie de le contredire ..

Retour sur Leh, puis Delhi pour encore quelques jours de visite de l'immense cité, avec ce sentiment tenace que l’oubli de va pas triompher de si tôt . .

Ah Jamon; c'est vraiment un fervent qui s'exprime .. !

"Pierrot" wrote:

Certainement que tes photos doivent être très belles mais hélas je ne suis pas inspiré par facebook !
Dommage!

Alors coté image; voici même une " version longue " en accès libre . . . Bon voyage !

https://plus.google.com/photos/114637210870176012969/albums/5790940105065555745

Oh, ces paysages libèrent en continu des expressions naturellement photogéniques; je n'ai fais en sorte que de relayer,
de tenter de refléter ces lumières de " tout là bas ".

Nos montures mécaniques se sont révélées particulièrement braves, au vu des routes parcourues.

Ces routes, on s'en doute, n'autorisent que bien peu d'erreur ..

En bon état dans les vallées, mais dès qu'elles s'enhardissent à défier le relief;
leur état marque le pas, malmené par des avalanches de rocs, de rivières folles apparues à la suite d'orages, ou figé par le gel,
le combat est inégal ..

De plus, il ne faut pas craindre à de multiple occasions, de croiser des camions, souvent à moins d'un mètre, en pleine section délabrée, en chantier,
pour ne pas parler de " parcours de trial " avec le vide de l'autre coté . .

Ou en essayant d'en dépasser d'autres, parfois quasiment à l'aveugle, dans une débauche de poussière et de noire suie ...

Oui, la carence d' air nécessite une acclimatation progressive, cette diète invite à la mansuétude du mouvement,
même si le joug s'allège avec le temps ..

Et pour la suite ? ?