que ce soit une 50, une 100, une 125, un scooter ou une moto, je me retrouve à saluer toute vieille mécanique avec un sourire énorme. Je pense ne pas être le seul, n'est-ce pas? ^^
Ca c'est bien vrai! En descendant le col du gothard, direction le tessin j'ai croisé des mecs sur des vieux vespas qui avaient pas l'air d'avancer à la montée ! Ils ont salué moi et mon pote (en Fazer et en Harley sportster) avec un énorme sourire et nous avons fait de même! Eux l'avait l'esprit motard, c'est indéniable!
V
Je fais de même avec les vieilles voitures... mais vraiment les vieilles... les mecs répondent souvent avec le sourir et le petit V
Oui, les voitures aussi... peut-être qu'au fond on est tous nostalgiques du temps où pour être mécanicien il ne fallait pas faire de l'informatique; où l'aventure n'en tenait pas qu'à un fil (électrique) et sans cette impression d'isolation qui fait de la voiture d'aujourd'hui une cage dorée (encore que...)
Un gros festival de salutations m'a surpris un jour en descendant le Marchairuz, avec un défilé de vieux poids-lourds et autocars Saurer. En Italie, c'était un groupe de Lambrettistes avec un triporteur Lambretta comme voiture-balai (mémorable, surtout qu'ils étaient dans leur fief de choix et comme leurs compatriotes, roulaient avec une témérité qui frisait l'in-con-cevable!), et bien sûr les indétrônables cousins germains qui, sur des scooters des fifties, ont recréé l'ambiance des grands départs vers l'Italie sur des routes que la Autobahnkultur a, hélas, fait oublier aux leurs. En levant le nez de notre bulle, on s'aperçoit peut-être que la route est souvent le but tout comme un moyen est souvent la fin, que des publicités pour des Gitanes, du Pernod, de Byrrh peintes sur des maisons sont des fresque défraîchies dédiées à un époque désormais dépassée.
On parle de régions sinistrées alors que des milliers de kilomètres de route s'offrent à nous. La "route bleue", tous les cols alpins, sont des chemins de pélerinage où tout café, chaque auberge recèle des véritables trésors dédiés à la moto.
Pis tu croises des gens qui font des vacances ( ciao!!!), partent en amoureux (hola) ou trois tours du monde (Grüss Gott!), qui te paient un café (grazie mille!!!), un ricard (merci! ou une pression (danke!) et tu peux causer moto. Quand l'odeur des pins, des foins au soleil, du gazon tondu par endroits et de ta moto, bien sûr, te font savoir que la vie est belle, tu es content de lever ta visière, de rester à 80, et ma foi, tu croises des gens qui comme toi sont en pleine expérience mystique.
Bah ceux-là, t'attends même pas, tu salues avec un sourire qui te fait soulever ton casque et avec un peu de chance tu les retrouves à l'étape. Le PDG parlera avec l'étudiant, le plombier avec le gardien de musée, et peu importe avec quoi ils roulent, ils sont là, ils sont bien, ils sont en deux-roues.
Peu importe en quoi ils roulent. Et finalement, c'est ça, la définition sociologique du motard.
C'est avant tout un illuminé à l'instinct grégaire.
ps: je me rends compte que c'est plutôt hors-sujet, mais pour la bonne cause j'exhorte tout le monde à redécouvrir les petites routes
Oui, les voitures aussi... peut-être qu'au fond on est tous nostalgiques du temps où pour être mécanicien il ne fallait pas faire de l'informatique; où l'aventure n'en tenait pas qu'à un fil (électrique) et sans cette impression d'isolation qui fait de la voiture d'aujourd'hui une cage dorée (encore que...)
Un gros festival de salutations m'a surpris un jour en descendant le Marchairuz, avec un défilé de vieux poids-lourds et autocars Saurer. En Italie, c'était un groupe de Lambrettistes avec un triporteur Lambretta comme voiture-balai (mémorable, surtout qu'ils étaient dans leur fief de choix et comme leurs compatriotes, roulaient avec une témérité qui frisait l'in-con-cevable!), et bien sûr les indétrônables cousins germains qui, sur des scooters des fifties, ont recréé l'ambiance des grands départs vers l'Italie sur des routes que la Autobahnkultur a, hélas, fait oublier aux leurs. En levant le nez de notre bulle, on s'aperçoit peut-être que la route est souvent le but tout comme un moyen est souvent la fin, que des publicités pour des Gitanes, du Pernod, de Byrrh peintes sur des maisons sont des fresque défraîchies dédiées à un époque désormais dépassée.
On parle de régions sinistrées alors que des milliers de kilomètres de route s'offrent à nous. La "route bleue", tous les cols alpins, sont des chemins de pélerinage où tout café, chaque auberge recèle des véritables trésors dédiés à la moto.
Pis tu croises des gens qui font des vacances ( ciao!!!), partent en amoureux (hola) ou trois tours du monde (Grüss Gott!), qui te paient un café (grazie mille!!!), un ricard (merci! ou une pression (danke!) et tu peux causer moto. Quand l'odeur des pins, des foins au soleil, du gazon tondu par endroits et de ta moto, bien sûr, te font savoir que la vie est belle, tu es content de lever ta visière, de rester à 80, et ma foi, tu croises des gens qui comme toi sont en pleine expérience mystique.
Bah ceux-là, t'attends même pas, tu salues avec un sourire qui te fait soulever ton casque et avec un peu de chance tu les retrouves à l'étape. Le PDG parlera avec l'étudiant, le plombier avec le gardien de musée, et peu importe avec quoi ils roulent, ils sont là, ils sont bien, ils sont en deux-roues.
Peu importe en quoi ils roulent. Et finalement, c'est ça, la définition sociologique du motard.
C'est avant tout un illuminé à l'instinct grégaire.
ps: je me rends compte que c'est plutôt hors-sujet, mais pour la bonne cause j'exhorte tout le monde à redécouvrir les petites routes
Oui, les voitures aussi... peut-être qu'au fond on est tous nostalgiques du temps où pour être mécanicien il ne fallait pas faire de l'informatique; où l'aventure n'en tenait pas qu'à un fil (électrique) et sans cette impression d'isolation qui fait de la voiture d'aujourd'hui une cage dorée (encore que...)
Un gros festival de salutations m'a surpris un jour en descendant le Marchairuz, avec un défilé de vieux poids-lourds et autocars Saurer. En Italie, c'était un groupe de Lambrettistes avec un triporteur Lambretta comme voiture-balai (mémorable, surtout qu'ils étaient dans leur fief de choix et comme leurs compatriotes, roulaient avec une témérité qui frisait l'in-con-cevable!), et bien sûr les indétrônables cousins germains qui, sur des scooters des fifties, ont recréé l'ambiance des grands départs vers l'Italie sur des routes que la Autobahnkultur a, hélas, fait oublier aux leurs. En levant le nez de notre bulle, on s'aperçoit peut-être que la route est souvent le but tout comme un moyen est souvent la fin, que des publicités pour des Gitanes, du Pernod, de Byrrh peintes sur des maisons sont des fresque défraîchies dédiées à un époque désormais dépassée.
On parle de régions sinistrées alors que des milliers de kilomètres de route s'offrent à nous. La "route bleue", tous les cols alpins, sont des chemins de pélerinage où tout café, chaque auberge recèle des véritables trésors dédiés à la moto.
Pis tu croises des gens qui font des vacances ( ciao!!!), partent en amoureux (hola) ou trois tours du monde (Grüss Gott!), qui te paient un café (grazie mille!!!), un ricard (merci! ou une pression (danke!) et tu peux causer moto. Quand l'odeur des pins, des foins au soleil, du gazon tondu par endroits et de ta moto, bien sûr, te font savoir que la vie est belle, tu es content de lever ta visière, de rester à 80, et ma foi, tu croises des gens qui comme toi sont en pleine expérience mystique.
Bah ceux-là, t'attends même pas, tu salues avec un sourire qui te fait soulever ton casque et avec un peu de chance tu les retrouves à l'étape. Le PDG parlera avec l'étudiant, le plombier avec le gardien de musée, et peu importe avec quoi ils roulent, ils sont là, ils sont bien, ils sont en deux-roues.
Peu importe en quoi ils roulent. Et finalement, c'est ça, la définition sociologique du motard.
C'est avant tout un illuminé à l'instinct grégaire.
ps: je me rends compte que c'est plutôt hors-sujet, mais pour la bonne cause j'exhorte tout le monde à redécouvrir les petites routes
J'en ai presque la larme à l'oeil, très touchant
C'EST EN PRENANT DES BAFFES QU'ON APPREND A EN COLLER
Oui, les voitures aussi... peut-être qu'au fond on est tous nostalgiques du temps où pour être mécanicien il ne fallait pas faire de l'informatique; où l'aventure n'en tenait pas qu'à un fil (électrique) et sans cette impression d'isolation qui fait de la voiture d'aujourd'hui une cage dorée (encore que...)
Un gros festival de salutations m'a surpris un jour en descendant le Marchairuz, avec un défilé de vieux poids-lourds et autocars Saurer. En Italie, c'était un groupe de Lambrettistes avec un triporteur Lambretta comme voiture-balai (mémorable, surtout qu'ils étaient dans leur fief de choix et comme leurs compatriotes, roulaient avec une témérité qui frisait l'in-con-cevable!), et bien sûr les indétrônables cousins germains qui, sur des scooters des fifties, ont recréé l'ambiance des grands départs vers l'Italie sur des routes que la Autobahnkultur a, hélas, fait oublier aux leurs. En levant le nez de notre bulle, on s'aperçoit peut-être que la route est souvent le but tout comme un moyen est souvent la fin, que des publicités pour des Gitanes, du Pernod, de Byrrh peintes sur des maisons sont des fresque défraîchies dédiées à un époque désormais dépassée.
On parle de régions sinistrées alors que des milliers de kilomètres de route s'offrent à nous. La "route bleue", tous les cols alpins, sont des chemins de pélerinage où tout café, chaque auberge recèle des véritables trésors dédiés à la moto.
Pis tu croises des gens qui font des vacances ( ciao!!!), partent en amoureux (hola) ou trois tours du monde (Grüss Gott!), qui te paient un café (grazie mille!!!), un ricard (merci! ou une pression (danke!) et tu peux causer moto. Quand l'odeur des pins, des foins au soleil, du gazon tondu par endroits et de ta moto, bien sûr, te font savoir que la vie est belle, tu es content de lever ta visière, de rester à 80, et ma foi, tu croises des gens qui comme toi sont en pleine expérience mystique.
Bah ceux-là, t'attends même pas, tu salues avec un sourire qui te fait soulever ton casque et avec un peu de chance tu les retrouves à l'étape. Le PDG parlera avec l'étudiant, le plombier avec le gardien de musée, et peu importe avec quoi ils roulent, ils sont là, ils sont bien, ils sont en deux-roues.
Peu importe en quoi ils roulent. Et finalement, c'est ça, la définition sociologique du motard.
C'est avant tout un illuminé à l'instinct grégaire.
ps: je me rends compte que c'est plutôt hors-sujet, mais pour la bonne cause j'exhorte tout le monde à redécouvrir les petites routes
Magnifique texte!!!! C'est vraiment agreable de te lire merci de nous faire partager ta vision de ce qu'est un "motard"!!!!!
Inscription: 06/08/2002
Localisation: Meyrin
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#31Je fais de même avec les vieilles voitures... mais vraiment les vieilles... les mecs répondent souvent avec le sourir et le petit V
Inscription: 16/09/2006
Localisation: Colombier
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#32Oui, les voitures aussi... peut-être qu'au fond on est tous nostalgiques du temps où pour être mécanicien il ne fallait pas faire de l'informatique; où l'aventure n'en tenait pas qu'à un fil (électrique) et sans cette impression d'isolation qui fait de la voiture d'aujourd'hui une cage dorée (encore que...)
Un gros festival de salutations m'a surpris un jour en descendant le Marchairuz, avec un défilé de vieux poids-lourds et autocars Saurer. En Italie, c'était un groupe de Lambrettistes avec un triporteur Lambretta comme voiture-balai (mémorable, surtout qu'ils étaient dans leur fief de choix et comme leurs compatriotes, roulaient avec une témérité qui frisait l'in-con-cevable!), et bien sûr les indétrônables cousins germains qui, sur des scooters des fifties, ont recréé l'ambiance des grands départs vers l'Italie sur des routes que la Autobahnkultur a, hélas, fait oublier aux leurs. En levant le nez de notre bulle, on s'aperçoit peut-être que la route est souvent le but tout comme un moyen est souvent la fin, que des publicités pour des Gitanes, du Pernod, de Byrrh peintes sur des maisons sont des fresque défraîchies dédiées à un époque désormais dépassée.
On parle de régions sinistrées alors que des milliers de kilomètres de route s'offrent à nous. La "route bleue", tous les cols alpins, sont des chemins de pélerinage où tout café, chaque auberge recèle des véritables trésors dédiés à la moto.
Pis tu croises des gens qui font des vacances ( ciao!!!), partent en amoureux (hola) ou trois tours du monde (Grüss Gott!), qui te paient un café (grazie mille!!!), un ricard (merci! ou une pression (danke!) et tu peux causer moto. Quand l'odeur des pins, des foins au soleil, du gazon tondu par endroits et de ta moto, bien sûr, te font savoir que la vie est belle, tu es content de lever ta visière, de rester à 80, et ma foi, tu croises des gens qui comme toi sont en pleine expérience mystique.
Bah ceux-là, t'attends même pas, tu salues avec un sourire qui te fait soulever ton casque et avec un peu de chance tu les retrouves à l'étape. Le PDG parlera avec l'étudiant, le plombier avec le gardien de musée, et peu importe avec quoi ils roulent, ils sont là, ils sont bien, ils sont en deux-roues.
Peu importe en quoi ils roulent. Et finalement, c'est ça, la définition sociologique du motard.
C'est avant tout un illuminé à l'instinct grégaire.
ps: je me rends compte que c'est plutôt hors-sujet, mais pour la bonne cause j'exhorte tout le monde à redécouvrir les petites routes
Inscription: 16/09/2006
Localisation: Colombier
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#33Ignorez ma réponse, je ne sais pas ce qui m'a pris... un instant rêveur. Et inintéressant.
Inscription: 06/08/2002
Localisation: Meyrin
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#34Ca donne envie de partir en virée ton texte
Inscription: 18/01/2006
Localisation: Underground....
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#35Amen...
Save the planet, kill humans.
Inscription: 17/10/2004
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#36@ le Gaulois
Très beau ton texte !
A lire d'urgence, si ce n'est déjà fait :
Traité du zen et de l'entretien des motocyclettes
.
Inscription: 17/10/2007
Localisation: Versoix
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#37J'en ai presque la larme à l'oeil, très touchant
C'EST EN PRENANT DES BAFFES QU'ON APPREND A EN COLLER
Inscription: 18/01/2008
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#38Magnifique texte!!!! C'est vraiment agreable de te lire merci de nous faire partager ta vision de ce qu'est un "motard"!!!!!

Chuck Norris comprend Jean-Claude Van Damme
Inscription: 24/10/2007
Localisation: Grand-Lancy
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#39ouaou le Gaulois !! magnifique et pour un débutant comme moi c'est un récit qui confirme tout ce que je pensais et suis bien content
merci merci merci
"Non è la fame ma è l'ignoranza che uccide"