Balade du 22 au 29 mai 2011-05-30
Dimanche 22 mai, 1er jour
Ce jour, je pars pour mon périple en moto d’au maximum 8 jours.
Vers 9h30 je quitte mon chez moi, décision prise je pars à l’est… objectif Croatie.
Je rentre les coordonnées du parcours de ma journée dans le GPS.
Je prends l’autoroute à jusque vers Vevey, premier col de prévu le col de Jaman, de là je pensais pouvoir rejoindre Montbovon en Gruyère.
Surprise, je gravis le col, une toute petite route bien sympa, bien arborée, dans la montée je peux admirer le splendide point de vue sur l’arc lémanique, presque similaire au point de vue depuis le plateau de l’Hongrin.
Au sommet du col, la direction de la Gruyère est interdit à toute circulation, alors je redescends le col par une autre toute petite route bien gravillonneuse, et direction Aigle et le col des Mosses, pour aller sur Château d’Oex, Gstaad et rejoindre Spiez et Thun.
J’ai envie aujourd’hui de me faire les cols au nord des lac de Thun et d’Interlaken, donc je file sur le Schallenberg et le Glaubenbielen, paysages de suisse wouahhhhhhhhh, en descendant le Glaubenbielen, coup d’œil sur le lac de Sarmer, puis je rejoins le Brünig et Meiringen.
Directement, en début de soirée, je me lance dans le Susten, magnifique avec ces couleurs de fin de journée, et atterrit à Altdorf pour passer la nuit.
Lundi 23 mai
Départ assez tôt de la ville du bout du lac des quatre cantons, » en suisse primitive », je vais sur le Klausen, col vertigineux au possible, mais malheureusement aujourd’hui, il y a plu la nuit dernière, des nuages masquent passablement les reliefs, dommage…
Depuis Näfels, un tit bout d’autoroute jusqu’e vers Landquart, puis je vais sur l’Ofenpass, que je gravis au chaud et soleil, youpi, le beau temps est revenu… arrivé en Engadine, des maisons décorées d’une manières splendides…, à Santa Maria, au pied de lUmbrail pass et dans le parc national suisse avec de points de vue toujours wouaouh…, je trouve le panneau « col fermé, ouverture le 27 à 17h00 », mince, je voulais me le faire ainsi que le Stelvio…, ben je reviendrai probablement…
De là, direction Sluderno en Italie, et le nord objectif l’Autriche.
Petite halte pour croquer une morce, au bord d’un petit lac charmant, sur une terrasse « Welkom Biber », coool…
Ensuite, Reschenpass qui mène en Autriche, puis, toujours par les belles routes « verte de Michelin », Sankt Anton dans le Tyrol, et pourquoi pas, une incursion en Bavière à Garmisch-Partenkirchen, tite halte sympa et départ sur Kitzbühel, en passant par une toute petite route, de plus payant (3 roros), mais qui est très étroite, sauvage et surtout qui me laisse admirer un paysage sauvage, avec une rivière dont le lit est maintenu à l’état naturel, lit qui débouche sur un splendide lac de montagne, bon c’est une retenue artificielle ;-(
Dans la station, charmante comme tout, je me décide à manger un Schnitzel façon autrichienne, miam quel régal.
Je me décide à rouler un peu avant de trouver une chambre, il faut avancer.
Quelques 40-50 km plus loin, dans la vallée, je dégote un hôtel très sympa et pas cher du tout.
Nuit splendide à 35 euros, et même pour boire un verre, le bacardi-coca ou whisky-coca est à 4 euros, pfffff…
Mardi 24
Départ avant 9h00, tit déj qui m’a blindé.
Aujourd’hui, je désire arriver en Croatie.
JE quitte Zell et m’attaque au Grossglockner, un col monstrueux, la porte d’entrée ou de sortie, du Tyrol autrichien, symbole de la haute montagne autrichienne.
Bon, la montée est payante, 19 euros le passage en moto.
Mais il nous emmène dans un cirque de montagne, mais d’une beauté, et la route, je m’éclate grave dessus avec ces nombreux lacets et épingles à cheveux…, tout en m’arrêtant de temps à autre pour admirer le paysage et aussi discuter avec des motard allemands ou autrichiens.
Je me fais vraiment plaisir sur ces belles routes, splendides, avec des virages qui me permettent de réellement me faire plaisir en moto, je penche à un tel point, qu’une fois j’ai eu l’impression de râper un de mes coffres, mais non s’était le pneu qui était au max…
Presqu’en haut, tout à coup, un Biker Point est indiqué, le but est bien sur le commerce mais, malgré tout, le rocher culmine à 2571 mètres, j’admire las paysage, en grille une et repars par la toute petite route qui m’a amené jusque là, croisement difficile avec les voitures qui y montent…
Je me fais le sommet et repars, toujours en Autriche, direction l’Italie.
Préférant les toutes petites routes et cols, sur la route du col du Plöckenpass, je bifurque vers l’Est, paysages toujours au TOP, et décide d’aller sur le Nassfeldpass, interdit au plus de 18 tonnes, donc tout à fait ce que je cherche, avec des aménagements de la nature et des rivières superbe, de plus sous ce soleil et la chaleur quasi estivale, environ 25 degrés…
Passé le sommet, je suis de retour en Italie, aux portes des Dolomites, quels splendeur cette région, si sauvage et naturelle…, je descends en me faisant « exploser les yeux de bonheur.
Direction l’est toujours… je traverse la frontière avec la Slovénie, peu de temps après tite croque dans un restoroute, où je mange local.., du saucisson slovène avec quelques crudités.., les tenanciers sont sympa, ils me passent même une carte détaillée de leur pays, et discute de moto, de ma destination et de leurs parcours en deux roues…
Je passe la station de Kransjska-Gora, dans les montagnes, très agréable toujours.
Ensuite, autoroute pour me rendre à la capitale Ljubljana, que je traverse sans encombres grâce à mon fameux GPS…, puis je reprends les petites routes touristique… que du bonheur dans cette verdure, pour arriver à la douane Croate, présentation des papiers aux slovènes, ensuite aux croates et gazzzzzzzzzzz
Je rejoins Rijeka, par la route côtière touristique, les paysages ont très différents, mais avec ces profusions d’îles au large des côtes, le spectacle est magnifique, je roule je roule, m’arrêtant que pour boire un soda tiède, fumer une clope ou faire le plein… pas de repas ce midi…
Direction Zadar, que les tenanciers en Slovénie m’ont conseillé…, je bois un café sur le port et surprise, la moto glisse du cul en ville, la chaussée est tellement usée et grasse en même temps, faut vraiment faire preuve d’une grande attention.
Je reprend ma route côtière et roule encore avant d’arriver à Senj, je trouve un hôtel, qui s’avérera être minable ( ai passé une mauvaise nuit en raison du bruit des autres clients, mauvaise isolation…)
Mais par conte, le repas fut pantagruélique, la serveuse sur la terrasse, m’a proposé un plateau de poisson et crustacés maison, j’ai opté pour les langoustines et calamars, un régal fantastique et j’ai réussi à termine l’énorme plateau.
Mercredi 25
Route côtière, me revoilà… peu de cols mais des virages bien ouverts, que du bonheur en moto… de plus les automobilistes et chauffeurs de poids lourd, sont très fair play avec les motards, et me laisse facilement passer.
Stop dans le port à Split, un café et coca frais vite fais, et je file direction Dubrovnik, mais l’autoroute s’est stoppé juste après Split, alors je retrouve, camions, campings cars et cars en nombre énorme, c’est dommage.
Bref passage en Bosnie-Herzégovine, que je mets dix minutes à traverser pour la bande côtière, et je me retrouve en Croatie.
E vais voir le village de Ston, que l’on m’a recommandé en route pour son esprit friendly et son côté charmant, et surprise, eux aussi ils ont une muraille sur une colline.
Finalement, je décide de continuer jusqu’à Dubrovnik…
Un splendide pont enjambe un bras de mer pour nous emmener en ville, juste avant une air d’arrêt, je stope pour prendre des photos et là, je me fais abordé par un retraité qui me propose une chambre tout confort, avec garage pour une somme fort modique, je le suis et en serrai très content.
Le soir, je sors vers la vieille ville et, oh quelle surprise, c’est plus que charmant.
Je mange aux bords des remparts, puis me balade dans a vieille ville, qui est impressionnante par sa beauté, son charme, son romantisme…, pas étonnant qu’elle soit classée au patrimoine mondial de l’Unesco.
J’ai quand même trouvé deux irish pub intra muros lol
Finalement, la Croatie, ses paysages, ces routes, sont splendides, très similaire au sud de la France, avec plein de crique, des falaises, des côtes superbes, mais sur 700 km…
Jeudi 26
Aujourd’hui, je me tâte… soit je descends encore et m’enfonce dans les terres, soit je reprends le chemin du retour.
La deuxième option sera choisie.
En grande partie je remonte par la route côtière que j’avais parcourue le jour précédent,
Au niveau de Split, en gros au milieu de la route entre Rijeka et Dubrovnik, je pars dans les terres pour aller admirer la campagne, c’est un excellent choix.
Vers Zadar, je prends l’autoroute, ce soir j’aimerais arriver en Italie, et je le fais, j’arrive à Tolmezzo aux portes des Dolomites, de nouveau des endroits d’un sauvage, comme un lit de torrent hyper large et laissé naturel, malheureusement quasi à sec en raison de la sécheresse.
Je fini par trouvé un hôtel à l’extérieur de la ville et surprise, je tombe sur une équipe de motards autrichiens, qui ont des GS, 800 ou 1200, avec lesquels nous discutons, de nos projets, de notre parcours jusqu’ici..
Ils rigolent tous quand je leurs raconte que j’arrive de Dubrovnik, après 750 km dans la journée, et déjà 3000 depuis le début de mon périple il y a 5 jours… quand a eux, partis depuis 2 jours et 400 km aux compteurs.
Nuit tranquille…
Vendredi 27
Départ, il fait un peu gris, la journée s’annonce maussade, et frais en plus, que 15 degré… ça me change des 32 à 34 degrés que j’avais en Croatie la journée, et 26 à 28 la nuit…
Je suis dans les Dolomites, et je veux en bouffer aujourd’hui.
Au programme, Cortina d’Ampezzo, puis le col di Falzarego, Arraba, Passo di Gardena, passo di Sella, passo Pordoi dans un sens et dans l’autre, pour reprendre sur Bolzano.
Malheureusement, la pluie se met de la partie très rapidement, et il en tombe des cordes et des cordes, et froid avec cela…
Mon GPS, en passant le passo Pordoi, s’éteint… je le rallume, et en passant dans l’autre sens, au même endroit à 50 mètres prêt, il se réteint, bizarre… ensuite jusqu’à la fin plus aucuns problèmes d’électronique… il devait y avoir des interférences par là-bas.
Malgré la pluie et les nuages, j’arrive à profiter des paysages des Dolomites, et es pics et falaises saisissant, parfois masqués partiellement par des nuages, sur de toutes petites route sympa…
Il fait froid, j’en ai ras le bol…, je m’arrête à Bolzano, plutôt que de continuer encore vers l’Engadine.
Finalement, j’ai eu amplement raison.
La ville se trouve en Haute Adige, le Tyrol du Sud, et la population parle couramment l’italien mais surtout l’allemand.
La ville est décorée, maisons, rues, ambiances, très semblables à l’Autriche ou à la Bavière.
Je mange dans une brasserie, très ressemblante aux vieille brasseries munichoises, pièces en voute, nourriture tenant bien au ventre et excellente (mais pas pour le cholestérol).
Ce soir, je suis tôt au lit, usé par la route et surtout la pluie et le froid, de plus j’ai une super 3 étoile…
Samedi 28
Le Stelvio et Umbrail passe ont normalement ouvert hier donc je m’y dirige.
100 km et je me retrouve à Santa Maria en Engadine, en bas de l’Umbrail pass, stoppé par un pompiers, ouf gros exercice sur la chaussée.
Le temps de fumer une clope et ils me laissent passer.
Et je monte sur ce petit col sympa, jusqu’à arriver à l’endroit ou la route est en terre, avec la pluie qu’il y a eu hier, la neige à cette altitude, la route est bouseuse.
Heureusement, elle ne sera pas goudronnée que sur environ un bon kilomètre.
Durant cette montée, je vois une fourrure brun roux qui tombe d’un muret et, oh quelle surprise, une marmotte toute engourdie par le froid est sur le bord, à trois mètres de mois, bon je ne me tente pas de la caresser, les dents me repoussent…, mais elle est toute chose sur la route, pauvre tite bête.
Depuis là, les pâturages sont blancs, et il fait FROID.
En haut de l’Umbrail, une douane, et ensuite la route du Stelvio, le plus haut col de suisse.
Le Stelvio 2758 mètres, j’y suis à 11h00 samedi matin, température au col, 1,5 degrés, dans la neige, avec les trax qui s’activent pour déneiger le route.
De la haut on voit bien les épingles à cheveux qui mènent dans la vallée, elles sont aux nombres de 48. Toutes numérotées… une fois en bas, je veux me rendre à Bormio pour attaquer l’Engadine et les grisons et, si je fais le tour par la plaine, j’ai 200 bornes alors qu’en refaisant le Stelvio se sera plus rapide, allez hop c’est parti, je le refais en montant.
Peu de temps avant le sommet, une mini avalanche entre deux épingles à cheveux se fait, et obstrue complètement la chaussée, en quelques minutes les traxs sont là pour déblayer et nous laisser à nouveau la route, bravo les gars.
La descente sur Bormio est aussi sympa, mais je peine à retrouver de la température, malgré les poignées chauffantes.
Bormio, puis Tirano, où je retrouve une température agréable, 25 degrés…,
Col de la Bernina, splendide dans l’Engadine, qui me mène à Pontresina, le charme…
Le massif de la Bernina est majestueux, avec des montagnes, des lacs.
Pontresina, Saint Moritz avec ses lacs qui se suivent où les montagnes se reflètent dedans.
Cols du Julier, petite route, très agréable, arrivé à Tiefencastel, vers l’est, col de l’Albula, aussi très différent des autre, et re St Moritz, La Maloja qui m’amène à Chiavena, de là, je me fais le Spügen, il se fait tard… déjà presque 19h00, le soleil commence à baisser dans le ciel, j’aimerais finir les cols avant la nuit.
Du Splügen, San Bernardino qui descend juste au nord de Bellinzone, puis Lukmanier, que je fais sans soleil mais encore avec un ciel assez clair, enfin presque jusqu’en bas, Disentis, j’y suis à 21h45, et il fait nuit presque noir.
Pas grave je m’attaque à l’Oberalppass, donc tranquillement avec la nuit et oh surprise, je croise une biche, quand je suis à 10 mètres elle s’enfuit, Andermatt, il est tard, je continue, la Furka, et de nouveau je tombe sur une biche, moins craintive vu que je m’approche à 5 mètres.
Glestsch, village où se rejoigne le Grimsel et la Furka, plus bas je tombe carrément sur un cerf, une belle bête avec une ramure splendide, il est sur la gauche, et traverse la route à moins de dix mètre devant moi, quel spectacle merveilleux.
Une fois tous les cols terminés, je m’arrête quand même, vers 23h15, dans un bistrot pour un bon thé chaud.
De nuit dans les cols, j’ai eu jusqu’à 3 degrés, ça me fera du bien du chaud avant le retour à la maison depuis le haut valais.
Je parcours les routes du haut valais, jusque vers Sierre où je prends l’autoroute, jusqu’à la maison, arrivé vers 2h30 du mat, et je ne demande pas mon reste… aujourd’hui presque 18h00 en selle, mal au fesse, mal partout, plus de 12 cols de fait et plus de 800 km…
Pensée sur mon voyage
Je me suis bien éclaté à fond durant mon trip moto, j’ai roulé, je me suis fait plaisir, j’ai vu plein de paysage tous aussi magnifique les uns des autres, malgré leurs différences.
Et 4000 km de parcourus en 7 jours
Inscription: 10/05/2010
Localisation: Dans les graviers
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#1Avec des photos, ce serait encore plus nickel !
Ca devait vraiment être sympa comme trip en tout cas.
Croatie j'y suis passé avec une halte au bord de la mer... c'est vraiment magnifique comme pays !
Note : ca passait, c'était beau ! MouetteMouetteMouetteMouette
Inscription: 10/10/2010
Localisation: Nyon
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#2merci pour le partage de ton périple, ça donne envie!
J'ai hâte de faire mon voyage à travers les alpes plus tard pendant l'été. C'est vrai, n'hésites pas à poster qqs photos! 