super cross GENEVE

Elles ont perturbé la quiétude des suisses.....................
Elles sont belles et sexy, les Fuel Girls. Mais ces cracheuses de feu venues tout droit d'Angleterre sont également bien turbulentes. Invitées pour la première fois à Genève à l'occasion du Supercross le week-end dernier, les neuf jeunes femmes n'ont pas vraiment su se tenir.

Samedi 1er décembre, les Fuel Girls débutent la soirée en exécutant leur numéro de charme face au public du -Supercross, à grand renfort d'essence et de flammes. Elles décident ensuite de continuer la fête, bien alcoolisée, en direction de leur hôtel. Les jeunes femmes débarquent alors avec fracas au Crowne Plaza, un cinq étoiles situé entre Palexpo et l'aéroport.

Les Fuel Girls ne sont pas seules: une centaine de personnes, avinées pour la plupart, les accompagnent. Quelques motards sont présents. Il est un peu plus de 3 heures du matin, mais les cracheuses de flammes n'ont pas l'air de s'en soucier. Pour le personnel de l'établissement, le désordre est difficile à contenir. D'autant plus que la plupart de ces invités surprise n'ont pas de chambre réservée. Les employés doivent donc faire le tri.

Bruit et dégâts matériels
Durant une heure et demie, la foule crie dans les couloirs et casse tout sur son passage. «Ils ont même brisé la barrière du parking», déplore Christian Marich, directeur de l'hôtel. «Ils n'étaient pas très polis, c'est le moins que l'on puisse dire!» Après plus d'une heure, le personnel de l'établissement finit tout de même par réussir à contrôler les fêtards en délire, sans avoir recours à un service de sécurité ni à la police. «On a tenté de contenir la foule au maximum», ajoute Christian Marich. «La psychologie a été plus utile que la force.»

La direction de l'établissement est furieuse. Les clients aussi. La plupart d'entre eux ont été réveillés par le brouhaha des noctambules éméchés. «Heureusement qu'ils sont arrivés déjà tard dans la nuit, et non pas vers une heure du matin», estime le directeur de l'hôtel. Les clients sont d'autant plus en colère qu'une grande partie d'entre eux sont des -pilotes d'avion, des copilotes et des stewards qui doivent travailler très tôt le matin. Ils ont eux aussi fait part de leur mécontentement.

Du côté du Supercross, on regrette ces débordements, bien «qu'on ne puisse pas gérer tout ce que font les gens après le spectacle», explique Christian Kupferschmid, organisateur de l'événement. «Mais je comprends que les clients aient eu un peu peur, surtout que cet hôtel est plutôt calme d'ordinaire.»

Il s'agissait de la première prestation des Fuel Girls lors du Supercross: les neuf Anglaises ont été invitées pour remplacer les pom-pom girls de Paris. «Il s'agissait de changer un peu, de montrer quelque chose d'original», ajoute Christian Kupfer-schmid. Pour l'heure, les organisateurs de la manifestation sont en contact avec le Crowne Plaza pour décider de qui prendra en charge les frais occasionnés par ces débordements. Mais aucune demande quelconque de remboursement n'a encore été faite.

Elles n'étaient pas françaises au moins