Chers gens,
J'aimerai volontiers que les critiqueurs et autres sarcastiques passent leur chemin, car sur ce topique je vais parler d'un sujet très sensible, très honteux qui me concerne et c'est avec peine que je me "dévoile"
Certain me diront que ce n'est pas si honteux que ca, mais personnellement je le vis très mal, ce problème me complexe et m'handicape parfois...
Voilà, depuis environ une année et demie, je souffre de "trichotillomanie".
Pour ceux qui ne connaissent pas ce mot je vais vous l'expliquer : (encore plus d'info ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Trichotillomanie)
La trichotillomanie est un trouble caractérisé par l’arrachage compulsif de ses propres poils et/ou cheveux, entraînant une alopécie manifeste à la partie du corps touchée.
Wikipedia
La trichotillomanie est donc un TOC qui fait que je m'arrache (sans m'en rendre vraiment compte) les sourcils (dans mon cas)..
Je n'arrive pas à arrêter. J'ai eu de grandes crises où à la fin il me restait environ 1 cm de chaque côtés, voir même plus du tout sur le côté gauche.
Heureusement ca repousse, mais pas indéfiniment...
Ma famille et mes amis sont au courant de mon trouble car j'en ai vraiment honte et j'ai beaucoup de peine à en parler.
Maintenant que j'ai à peu près de nouveau une tête normal, je réalise que j'ai des absence ou je recommence mais arrive à me reprendre.
Cette saloperie à trop durer et je ne veux pas subir une nouvelle crise avant de réagir.
J'aimerais donc savoir si quelqu'un à aussi souffert de ce TOC, si vous connaissez quelqu'un qui l'a développé, ou si il y a un docteur dans la salle qui pourrait me donner des conseils...
Je suis contre la médication soit anxiolitique, antidépresseurs, calmants et tout le reste et ne veux absolument pas en prendre, de peur que ca prenne le pouvoir sur moi...
J'ai également fait de la dépression (et tentatives de suicides) ce qui je pense est étroitement lié avec le développement de ce TOC car peut être psychologiquement instable ? Pourtant ca fait des années que je n'ai plus de problèmes...
Voilà tout. Après rédaction de ce texte je suis vraiment mal... j'ai horreur de cette "maladie" et crains l'avis des gens....
Comme je suis un peu stress je n'ai peut-être pas été clair ou si vous voulez plus d'info n'hésitez pas à demander.
Merci de vos conseils.
Inscription: 22/08/2005
Localisation: Lausanne
- Connectez-vous ou inscrivez-vous pour publier un commentaire
#1Tout ce que je peux te dire, c'est d'oublier les médicaments, tu as vraiment raison sur ce point.
Avec mon plexus arraché, j'ai des douleurs neuronales, au début ils m'ont donné des narcoleptiques pour calmer, ça calme, certe, mais tu t'isoles, tu n'arrives plus à penser, comme avec les anti-dépresseurs, anxiolitiques, somnifères etc, qui peuvent être une solution pour certains maux, mais qui sont prescrit à tout va et qui font plus de mal que de bien à long terme, notamment en ce qui concerne des dépendances...
Moi j'ai trouvé quelques positions dans lesquelles je peux me mettre pour calmer les douleurs lorsqu'elles sont là, la fatigue et le stress sont de gros facteurs aussi, regarde dans ce sens, fait gaffe aussi aux médecines alternatives, c'est souvent des charlatans...
Courage et j'espère que tu arriveras à faire le rapprochement entre ton Toc et des événements, situations, traits de caractères ou je ne sais quoi, que tu pourras essayer d'éviter...
Bike is a state of mind ! Don't forget it ! (MM)
------->Vive le kid du kentucky <--------
http://www.nickyh
Inscription: 10/05/2005
Localisation: Montreux
- Connectez-vous ou inscrivez-vous pour publier un commentaire
#2Bonsoir mosh777,
Tout d'abord, BRAVO pour ton courage, j'imagine à quel point celà doit te demander un effort considérable de rédiger ce post, mais tu l'as fais
Je comprend ta position par rapport aux anxiolitiques, antidépresseurs ou encore calmants, et je ne peux m'empêcher de penser que peut importe quel médecins tu verras, ils chercheront tous d'une manière ou d'une autre à vouloir te préscrire ce genre de traitement, donc à oublier. A moins de tomber sur la perle rare, quelqu'un qui serait spécialiste de cette pathologie, cependant étant donné que ce n'est pas un TOC courant, j'ignore si tu trouveras quelqu'un suffisament informé afin de t'aiguiller utilement.
En te lisant, je me suis dis : Pourquoi ne pas demander de l'aide à ton entourage, continuer à en parler autour de toi, et que les gens puissent te faire prendre conscience directement lorsque tu es en période d'arrachage, ainsi tu te punirai moins, qu'en penses-tu?
Le fait d'en parler signifie selon moi que tu as une réelle envie de t'en sortir et que tu es prêt à accepter l'aide d'autrui, non!?
J'ai une autre solution qui me vient à l'esprit, as-tu pensé à l'hypnose? C'est une méthode qui peut apporter des changements surprenants en travaillant sur le subconscient (à la base même du problème à quelque part) étant donné que tu indiques ne pas même t'en rendre compte lorsque le TOC arrive.
Si tu as besoin d'une adresse, je t'en fourni volontier une dans la région lausannoise, mais dans ce cas, contacte-moi par MP.
En espérant avoir pu t'être un temps soit peu utile, je te souhaite une bonne fin de soirée.
Letizia
Inscription: 10/05/2010
Localisation: Dans les graviers
- Connectez-vous ou inscrivez-vous pour publier un commentaire
#3Merci à vous deux pour vos réponses et encouragements. Vos réactions me font plaisir et me rassurent.
Les médicaments, quels qu'ils soient (même pour un rhum, une toux, etc) je n'y touche pas.
Saloperie qui fait perdre son système immunitaire, donc ca c'est déjà exclus.
@ Letizia (très joli nom avec le "z") :
Beaucoup de mes connaissances, amis, famille sont au courant et me reprenne dès qu'il m'apercoivent la main trop près des yeux.
Je me fait "tapper" dessus au moindre grattage d'oeil.
Par contre au boulot, je n'arrive pas en parler aux collègues, trop difficile, trop honte...
L'hypnose et quelque chose qui, comme le secret, me fait peur.
Je ne trouve pas ca rassurant et un côté mystique = malsain (pour moi).
Donc je ne pense pas y recourir... malgré que c'est une solution qui me tourne désormais dans la tête...
Merci encore à vous pour ces réponses/conseils/encouragement. Ca me fait chaud au coeur.
Note : ca passait, c'était beau ! MouetteMouetteMouetteMouette
Inscription: 10/03/2008
Localisation: Cortaillod
- Connectez-vous ou inscrivez-vous pour publier un commentaire
#4et la médecine chinoise ? style accuponcture ?
Inscription: 10/05/2010
Localisation: Dans les graviers
- Connectez-vous ou inscrivez-vous pour publier un commentaire
#5Comme pour l'hypnose, ca me fait peur, ca à un côté malsain.. et j'ai peur des aiguilles...
Et le prob c'est que par moyen traditionnels.. j'arrive pas
Note : ca passait, c'était beau ! MouetteMouetteMouetteMouette
Inscription: 01/02/2006
Localisation: Villarimboud
- Connectez-vous ou inscrivez-vous pour publier un commentaire
#6As tu regarder si sur internet des forums étaient dédié à ta maladie?
On peut limiter la vitesse, mais rien ne peut freiner la passion!
Inscription: 27/06/2007
Localisation: Vuarrens
- Connectez-vous ou inscrivez-vous pour publier un commentaire
#7Je dirais aussi hypnôse ou kinésiologie... Pourquoi trouves-tu ça malsain en fait?
Si tu ne veux pas utiliser de médecine traditionnelle, pourquoi ne pas dépasser cette appréhension et essayer?
Inscription: 02/04/2010
Localisation: Au bout d'un appendice...
- Connectez-vous ou inscrivez-vous pour publier un commentaire
#8Je trouve très courageux de ta part de dépasser ton sentiment de honte et de venir ici dévoiler ton mal-être face à ce TOC qui te touche visiblement très profondemment. Que dire de ceux qui se rongent les ongles jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien à ronger ? Ces gens sont touchés (j'aime pas dire atteints) du TOC nommé onychophagie. On voit tous certainement très souvent dans notre vie de tout les jours des personnes ayant ce TOC et on en rigole pas, on ne s'en moque pas, mais quand je croise une personne présentant ce TOC, je me dis qu'il doit être certainement être anxieux, stressé ou qu'un souci profond le perturbe sans même qu'il s'en rende compte. Tu retrouveras énormemment de témoignages de personnes subissant un TOC et qui sont arrivé à ne plus le subir, mais de ce que j'ai pu rapidement lire sur certains sites spécialisés en la matière c'est que les TOC ont tous une origine psychologique, c'est un moyen que ton corps a trouvé pour exprimer le malaise dans lequel il se trouve.
Il y a quelque temps dans ce même forum j'ai expliqué succinctement, à un jeune motard qui se demandait s'il pouvait boire un ou deux verre d'alcool avant de prendre le guidon, mon vécu de conducteur de voiture sanctionné à plusieurs reprises d'un retrait de permis de conduire pour conduite sous influence de l'alcool.
Ce que je n'avas pas expliqué dans ma réponse, je te le raconte ici pour toi.
J'ai très longtemps pensé que mon problème était l'alcool, j'étais dépendant à l'alcool, oui on peut dire alcoolique. Je me disais que j'étais malade, touché de la maladie de l'alcoolisme. Mais ce que je vais comprendre par la suite, c'est que ces maux dont j'étais atteint n'était que la résultante que quelque chose ne tournait pas rond dans ma tête, dans ma vie. La dépendance, tout comme les TOC, est directement liée à un mal-être certain, à un tel point que je suis passé tout comme toi à vouloir quitter ce monde un jour.
Je n'en pouvais plus de subir cet acte méchanique de toujours porter à ma bouche ces breuvages, alors au fond du gouffre je me suis fait prendre en charge dans un hôpital spychiatrique. Le premier jour j'ai refusé de prendre un quelconque traitement médicamenteux, la préscription était 1 antidépresseur et 8 anxiolitiques par jours. Mais les jours suivants, je me suis bien rendu compte que temps que mon esprit était pollué par tous et n'importe quoi, les soucis, les pensées morbides ou noires, le travail, les sentiments douloureux, etc je n'arriverais pas à remonter la pente.
La psychiatre qui était en charge de mon cas m'a expliqué que j'étais, et je trouve l'image assez corroborant à ce que je ressentais, que j'étais donc un énorme chaudron, oui un chaudron. Que tous ce qui avait pu me toucher durant ma vie et que je n'avais pas réussi à surmonter, à régler, à faire le deuil, étaient resté dans le chaudron. Rien ne pouvait sortir de ce chaudron car le couvercle était tout simplement collé.
Notre cerveau fonctionne de la sorte, il a besoin de certaine ressource chimique qu'il génère de lui même en temps normal pour bien fonctionner. En l'absence de ces ressources, ben le couvercle reste fermé, et rien ne sert d'aller chercher ce qu'il y a au fond du chaudron pour extirper tous ce qui ne va pas...
Ce n'est pas un signe de faiblesse, encore moins un signe d'incapacité de s'en sortir par sa propre volonté, d'accepter un traitement médicamenteux, c'est juste une béquille, une aide, qui permet ensuite de se concentrer sur les vrais problèmes, qui eux sont plus profonds. Une fois accepté cet état de fait, je pu entreprendre toute les démarches pour soigner mes maux, une psychiatre pour le suivi médicamenteux, une psychologue pour l'aspect plus psychique en travaillant avec des techniques diverses (cognitive, respiration, travaux à la maison), d'une assistante sociale spécialisée dans les dépendances et mon médecin généraliste.
Petit à petit, j'ai appris à gérer mes angoisses, les comprendres et à trouver de part moi même, à chaque situation qui par le passé me faisait boire, une solution pour ne pas replonger.
Mon hospitalisation (j'étais dans une dépression jugée très sévères selon plusieurs critères et méthodes d'analyse) a eu lieu en avril 2009, date à laquelle j'ai cessé toute consommation d'alcool, décembre 2009 pour ce qui est des stupéfiants, à ce jour grâce à la compréhension de mon être, de mon principe de fonctionnement, je n'ai toujours pas replongé.
Avec un peu de recul, je ne regrette pas mon choix de m'associer beaucoup d'aide de professionels au départ, puis par la suite mon entourage et ma famille en leur avouant mon alcoolisme, et enfin le plus dure, mes collègues de travail, mais j'y suis arrivé. Bien que tous cela m'a demandé une telle énergie, il y a des jours où je voulais renoncer, ce qui est normal, combattre quelqu'un d'autre reste certainement plus facile que de combattre contre soi-même car çela fait souvent très mal...
Certe, il faut trouver les bons médecins, un médecin avec qui le courant ne passe pas ne pourra rien faire, il faudra certainement changer, encore et encore jusqu'à ce que la symbiose soit parfaite. Les techniques telles que l'acuponcture, je n'en ai jamais fait mais j'y songe fortement pour, s'il on peut dire, finaliser le traitement ou du moins maintenir et garder tout les bénéfices acquis. Par la pratique de la moto j'ai trouvé un excellent moyen de vider ma tête, c'est bien mieux que de boire, sur la moto, pffffff, plus rien, je pense à la route, je ressents les embruns de la nature, je suis libre. Beaucoup de choses s'offrent à toi pour réussir, c'est tout autour de toi, là, juste à côté.
Ton parcours pour recouvrir la santé sera long, mais découvrir petit à petit ce qui au fond de toi te pèse, va petit à petit te donner la gniak, la force et te démontrera qu'en définitive ce n'est pas un sentiment de honte que tu ressentiras, mais un sentiment de fierté de montrer aux autres ce qui tu as du endurer, ton combat
Que ce message puisse faire te retrouver quelque peu le moral, t'es plus seul, on est là !
Salutations amicales
Scritchhhh
Inscription: 02/04/2010
Localisation: Au bout d'un appendice...
- Connectez-vous ou inscrivez-vous pour publier un commentaire
#9Ah j'oubliais, les antidépresseurs et autres anxiolitiques de dernière génération de developpent pas d'accoutumance, mais effectivement, si le patient n'est pas bien suivi et encadré pour atteindre les vrais maux qui amènent à la dépression, le cercle vicieux s'installera et un nouveau traitement sera nécessaire pour lui apporter l'aide dont il a besoin, car il n'aura pas les "outils" pour affronter la nouvelle crise.
Les médicaments précités ont cependant selon leur catégorie, car chaque antidépresseur a un usage bien ciblé et ne peut pas être prescrit à la légère car cela dépend de critères extrêmement complexes, des effets secondaires un peu lourd à supporter dans le quotidien, allant même jusqu'à une perte de libido
Le plus grand risque avec ces médicaments réside surtout lorsque le traitement arrive à son terme, un arrêt immédiat sans observer une réduction de la dose prise petit à petit, peut avoir des conséquences non-négligable (crise d'épilepsie, décès dans des cas graves). On ne rigale pas avec ces médicaments, ils interagissent directement sur la chimie de notre cerveau.
Inscription: 28/03/2010
- Connectez-vous ou inscrivez-vous pour publier un commentaire
#10Oui, c'est très courageux de ta part, et tu as raison de le faire.
Ceci dit, je vois pas quel attardé mental oserait venir critiquer sur ce forum un sujet aussi délicat, et si bien quand même un crétin de service s'amusait à le faire, je pense que tu battrais en un temps record le forum de Dark en nombre de pages remplies rapidement, tant les insultes envers cet hypothétique connard pleuvraient en masse !
Je pense sincèrement que tu fait une grosse erreur en écartant aussi rapidement l'hypnose. Les médocs, c'est de la merde, et à part rendre abruti au quotidien et dépendant à la longue, dans le cas d'anxiolythiques, ça ne résout absolument rien dans le long terme.
Une thérapie psychologique ? Pas vraiment utile à mon avis, parce qu'un TOC va taper dans le subconscient, et aucun travail sur le conscient ne vas vraiment aider.
Moi je pense sincérement que l'hypnose est la première des choses à envisager. Tu n'as rien de particulier à craindre, et vas y avec un(e) ami(e) si ça peut te rassurer, mais tu devrais envisager...
Courage, et encore bravo.
Qui fait le malin, tombe dans le ravin...
Inscription: 10/05/2010
Localisation: Dans les graviers
- Connectez-vous ou inscrivez-vous pour publier un commentaire
#11Oui, me renseigner sur internet fut la première chose que j'ai faite... mais il n'y a rien de très percutant, car comme moi les gens ont honte d'en parler.
Ceux qui en parle cherche comment en sortir et ceux qui en sont sortit disent : chacun doit trouver sont truc, moi j'm'en suis sorti...
Donc rien trouvé d'utile...
Note : ca passait, c'était beau ! MouetteMouetteMouetteMouette
Inscription: 10/05/2010
Localisation: Dans les graviers
- Connectez-vous ou inscrivez-vous pour publier un commentaire
#12Je trouve ca malsain car je ne sais pas comment ca se passe. Peur de rester hypnotisé et manipulé...
Je craint assez cette pratique car je ne connais personne y ayant recouru et quels sont les effets secondaires.
Et si je le fait et que ca marche, pour combien de temps.. etc.
Note : ca passait, c'était beau ! MouetteMouetteMouetteMouette
Inscription: 10/05/2010
Localisation: Dans les graviers
- Connectez-vous ou inscrivez-vous pour publier un commentaire
#13@ Scritchhhh
Merci beaucoup pour ton témoignage courageux.
Je ne sais vraiment que dire ca très touchant.
Tes conseils seront pris en compte.
Merci encore !
Note : ca passait, c'était beau ! MouetteMouetteMouetteMouette
Inscription: 10/05/2010
Localisation: Dans les graviers
- Connectez-vous ou inscrivez-vous pour publier un commentaire
#14Merci, ca m'a fait bien rire.
Malheureusement j'ai toujours beaucoup souffert de l'avis des gens et m'en suis aussi pris souvent plein la gueule...
Donc j'ai souvent peur de ce que peuvent générer mes dires...
Je suis aussi d'avis qu'un traitement médicamenteux et psychologique ne sont pas très utiles... Mais vu le témoignage à Scritchhhh ca à l'air plus efficace que je ne le pensais.
Comme je l'ai dit avant, l'hypnose me fait peur. Donc si qqun à des infos là-dessus à me donner. C'est très volontiers !
Note : ca passait, c'était beau ! MouetteMouetteMouetteMouette
Inscription: 13/09/2006
Localisation: Colombier
- Connectez-vous ou inscrivez-vous pour publier un commentaire
#15Je me permets de donner mon avis aussi, bien que je ne vive pas ce genre de situations.
Pour les médicaments, je ne pense pas qu'ils soient si inutiles que ça. Il ne faut pas en abuser, et il faut prendre les bons, c'est pourquoi à mon avis un traitement avec un psy est une bonne idée.
Je pense que s'ils ont été créés (notamment les antidépresseurs et tout ce qui s'en rapproche), c'est évidemment parce qu'ils étaient nécessaires, et donc qu'ils peuvent apporter une aide dans les phases difficiles, comme une béquille qui te soutiendrait un peu. Encore une fois, le truc c'est de les utiliser à bon escient et pas à tout va.
Concernant l'hypnose, je pense aussi que ça peut être très efficace, et je comprends que tu aies peur de l'inconnu, mais je pense que c'est en même temps la solution la plus "naturelle", dans le sens où tout ce que va faire le médecin, c'est t'aider à chercher en toi, et agir sur toi directement, et non pas par médicaments ou autres produits.
Pour l'acupuncture, je sais que ça marche plutôt pas mal pour certaines choses (comme arrêter de fumer par ex.), je ne sais pas ce que ça pourrait donner chez toi, mais je pense que ça vaut le coup d'essayer ! Une fois de plus, c'est quelque chose de naturel, sans produits. En plus, tu fais en général peu de séances et ça fonctionne directement. Je sais que tu as peur des aiguilles, par contre il paraît qu'on ne sent absolument rien, ça ne fait pas mal. Tu peux te relaxer et fermer les yeux pendant la séance, comme ça tu ne stresseras pas en ne voyant pas ce qui se passe.
Et pour le reste, le conseil que je peux te donner, c'est de te trouver (si ce n'est déjà fait) un hobby qui te passionne, par exemple du modélisme ou autre, et qui te fait te concentrer dessus quand tu le pratiques. Ca fait déjà plein de moments où tu ne penseras pas à ton/tes soucis (car il y a bien qqch à la base de ce TOC), et puis le fait de te concentrer te calmera et te détendra si tu es stressé.
Enfin, l'important c'est ce que tu fais là : en parler. Au moins tu sors ce que tu as sur le coeur et qui te travaille, et ça ça ne peut que te faire du bien ! Je ne sais pas si tu es suivi par un psy actuellement, mais ce serait peut-être bien, car tu peux en parler à une personne qui a l'habitude et qui sait quoi te dire et surtout qui sait t'écouter.
Bonne chance pour les décisions que tu prendras, et bravo déjà d'accepter cet état de fait et de prendre le risque d'en parler !
B--)