j'ai reçu mes impôts et ça fait mal !

"mOOx" wrote:

pour payer 10'000frs d'impots ou même 20'000 frs, c'est quoi comme salaire qu'il faut avoir ?

C'est pas le salaire mais le revenu après déduction:

102'000 à 2 plus un enfant --> 10.5 % = 17'000 chf
107'000 à 2 plus un enfant --> 11.3 % = 18'000 chf

c'est à peu près ça je ne connais pas mes chiffres par coeur, au fait j'ai eu une "bonne surprise" de la part de la commune de Monthey qui sont généreux avec les familles

si vous êtes 2 en couple sans enfant, il ne faut surtout pas se marier!!!

"Max#3" wrote:

mettez vos papiers a Zoug je vois pas pourquoi je devrais payer + en tant que célibataire qu'un couple marié car j'en paie deja bien assez ( ca coute une 1098 ) ces saloperies d'impots

ou Nidwald...

je ne suis pas pour qu'un célibataire paye plus mais que l'imposition d'un couple marié soit proportionnel à avant...

"sorcerer" wrote:

je ne suis pas pour qu'un célibataire paye plus mais que l'imposition d'un couple marié soit proportionnel à avant...

j'ai la réponse dans le temps de samedi:

Quote:

Imposition des couples mariés: le Conseil fédéral propose quatre nouveaux modèles

Le mariage pénalisé. Le Conseil fédéral cherche un moyen pour ne plus discriminer les couples mariés par rapport aux concubins.

IMPOTS. Le gouvernement met en consultation plusieurs variantes de taxation pour ne plus pénaliser les époux par rapport aux concubins. Le manque à gagner, soit près de 900 millions, devra être couvert par les autres contribuables.

Stéphanie Germanier, Berne
Samedi 16 décembre 2006

Le système actuel d'imposition ne correspond plus aux nouveaux modes de vie des Suisses. Pour pallier ce décalage, le ministre des Finances, Hans-Rudolf Merz, a mis vendredi en consultation quatre nouveaux systèmes de taxation.

Le Conseil fédéral espère ainsi ne plus discriminer les couples mariés par rapport aux concubins. Une première tentative avait avorté en 2004 lors du vote sur le paquet fiscal qui contenait déjà le principe d'un splitting partiel. Des mesures urgentes votées cette année par le parlement aideront dans un premier temps à soulager les époux. Dès 2008, les couples mariés avec un double revenu pourront bénéficier d'une réduction de 12500 francs au maximum. Une déduction supplémentaire de 2500 francs sera par ailleurs accordée à tous les couples mariés, indépendamment de leur situation économique.

Les modèles mis en consultation devraient permettre de couper court aux inégalités de traitement sur le plus long terme, mais pour compenser le manque à gagner, qui devra se limiter à 900 millions de francs, d'autres catégories de contribuables devraient voir leurs impôts prendre l'ascenseur. «Il est trop tôt pour dire lesquelles», a pourtant précisé Hans-Rudolf Merz devant la presse. Mais force est de constater que, quel que soit le modèle qui sera privilégié, ce sont les célibataires qui devraient le plus en faire les frais.

La consultation se terminera le 20 avril puis le parlement s'emparera de la variante qui aura eu la préférence des parties concernées. Alors que le PDC et l'UDC privilégient plutôt la piste du splitting, les radicaux et les socialistes campent sur leur position en faveur de l'imposition individuelle. Selon toute vraisemblance, c'est la solution hybride, qui laisse le choix aux couples de choisir leur mode d'imposition, qui a le plus de chance de trouver une majorité politique. Tour d'horizon:

- L'imposition individuelle

Il s'agit de taxer toutes les personnes individuellement, y compris les personnes mariées, tout en accordant certaines réductions. Une déduction de 5000 francs pour les personnes seules qui tiennent un ménage, de 15000 francs pour les couples à un revenu et une déduction de 3% du revenu net, mais au maximum de 6000 francs pour les familles monoparentales.

- Le splitting intégral

Le revenu global des deux époux est imposé à un taux correspondant à la moitié de ce revenu, ce qui brise la progressivité de l'impôt. Avec ce système, un couple qui disposerait d'un revenu global de 100000 francs serait alors imposé à un taux identique à celui qui serait appliqué à un revenu de 50000 francs. Ce modèle prévoit aussi des déductions pour les ménages à une personne de 3200 francs et de 3% du revenu net mais au maximum de 6000 francs pour les familles monoparentales.

- Le choix entre le splitting partiel ou l'imposition individuelle

Les couples pourront choisir entre le splitting partiel (le revenu global est imposé selon un taux moins progressif qu'actuellement) ou l'imposition individuelle pure. Une déduction de 2000 francs est prévue pour les personnes seules qui tiennent un ménage. Une déduction est également octroyée aux familles monoparentales qui auraient droit en plus à une déduction de 3% de leur revenu net, mais au maximum de 6000 francs.

- Le double barème

Ce modèle reprend la taxation commune des couples que l'on connaît aujourd'hui, mais introduit une différence de barème entre les couples mariés et les autres personnes. Diverses déductions seront aussi accordées. Une déduction de 40% du revenu net, mais au maximum de 30000 francs sera octroyée aux couples mariés à deux revenus et aux couples de rentiers. En outre, tous les couples ont droit à une déduction de 5000 francs.

Le PDC veut un modèle qui aide les familles
Le parti souhaite une cinquième variante plus favorable aux parents.
Stéphanie Germanier
Le manque à gagner des couples avec enfants préoccupe davantage les démocrates-chrétiens que l'égalité entre époux et concubins. «Nous avons besoin d'un système simple qui permette de soulager les familles», argue la conseillère nationale Lucrezia Meier-Schatz (SG), spécialiste des questions familiales au PDC.

L'élue a déposé jeudi un postulat pour demander au Conseil fédéral de lui fournir des chiffres sur ce qu'impliquerait un modèle de taxation qui se contenterait d'appliquer une différence de tarif entre les personnes avec enfants et les personnes sans descendance.

Aucune des solutions envisagées par le Conseil fédéral ne satisfait aujourd'hui pleinement le PDC qui estime que la classe moyenne continue de pâtir du système fiscal. «Le Conseil fédéral s'attache uniquement à vouloir introduire l'égalité entre les couples mariés ou les concubins, or la classe moyenne attend aussi qu'on compense le manque à gagner que représentent fiscalement les enfants», continue Lucrezia Meier-Schatz.

Selon une étude du Fonds national citée dans le postulat de Lucrezia Meier-Schatz, un couple sans enfants qui dispose d'un revenu net de 80000 francs verse 24,13% de cette somme à l'Etat alors que cette part se monte à 26,96% pour un couple avec enfants et issu de la même classe de revenu.

"Duralex" wrote:

merci aux spécialistes de me dire si je me suis planté dans les calculs

ok, peut-être pour Vaud mais en Valais le facteur 1.8 n'existe pas ou bien je n'ai rien vu de telle sur ma feuille de taxation? En bref 2 salaires ont été additionnés ce qui fait changer de classe illico... il y a juste les impôts de la commune de Monthey qui tiennent compte "avantageusement" de l'enfant...